Les prochaines présidentielles tournantes de 2021, 2026, 2031 et 2036 sont déjà en ligne de mire parce que Azali Assoumani parle de l’émergence des Comores à l’horizon 2030 alors il veut rester au pouvoir jusqu’à 2030 hoho weeee !
Les wangazidja, les wamwali, les wandzuwani et n’oubliez pas les wamawore fondent toutes leurs positions sur ces présidentielles au lieu de se positionner clairement sur les assises nationales prochaines.
Des assises nationales inclusives, transparentes, équilibristes, impartiales, etc. sont des « termes poussières » utilisés par les Anti-assises Nationales de tout bord pour saupoudrer les esprits des faibles et des indécis.
Les comoriens ne sont pas à la première tentative d’un rassemblement de tous les comoriens autour d’une table pour discuter l’avenir des Comores en tant que nation indépendante (tables rondes, etc.) et la seule différence, cette fois-ci les assises nationales ne sont pas issues d’une crise politique.
Dans les précédants rassemblements, les politiques faisaient seuls le bon et le mauvais temps. Le dernier cas etait les accords de Fomboni et la Commission Tripartite qui a couvé la constitution de décembre 2001. Est-ce que toutes les forces vives des Comores étaient associées à cet événement plus que national et historique ?
Les rassemblements de Mirontsi à Anjouan le 24 novembre et celui de Mitsamihouli à la Grande Comore, le 26 novembre 2017, le Président de la République Azali Assoumani a tracé et a démontré, en tant que symbole de l’Unité nationale, garant de l’intangibilité des frontières, arbitre et le modérateur du fonctionnement régulier des institutions, assurant la plus haute représentation de l’Union dans les relations internationales et garant du respect des traités et accords internationaux, toutes les lignes et les limites à ne pas franchir et par les pros et les anti-assises nationales.
Le Président de la République a officiellement annoncé sa disponibilité d’accompagner la tenue des Assises Nationales prônées par le Mouvement Assises Nationales du 11 août 2015, parce que ce M11 l’a bien souhaité, le 6 juillet 2017 à Beit-Salam devant toute la nation.
Par décrets, il a bien déterminé les objectifs, le déroulement des assises nationales et le 3ème décret nommant les membres de la CPAN sans le seul membre non désigné par le Gouvernorat de Ndzouani.
À 24 heures de la mise en place officiellement du CPAN, les 6 sur 45 membres se retirent et bradent les mots poussières que j’ai cités plus hauts.
Dès l’officialisation du CPAN et le gouvernement et le CPAN n’aménagent aucun effort en appel patriotique du retour au sein du CPAN des déserteurs à part du seul représentant du Gouverneur Dr Abdou Salami Abdou qui n’était même pas désigné par ce qu’il n’a confiance à personne même son proche entourage et certains journaux parlaient même à un moment qu’il ira au CPAN lui-même.
TIME IS MONEY disait le Président de la République en appelant les autres membres deserteurs à rejoindre le CPAN et que tout le monde doit contribuer sa part pour la tenue et de la réussite de ce rassemblement historique.
Personne n’ignore que notre constitution de 2001révisée en 2009 et 2014 et dans son article 7-1, que toute sécession ou tentative de sécession d’une ou plusieurs îles autonomes est interdite. Pas seulement interdite mais qualifiée comme acte judiciairement condamnable.
Sur la présidence tournante, en tant que citoyen comorien et qui a vécu les 42 ans d’indépendance dès 17 ans comme âge, je ne peux pas passer outre les 16 dernières années sans coups d’état, sans déportation d’un président, sans assassinat d’un président, sans mouvement séparatiste des îles pour ne pas citer que ceux-là mais quand même me poser des questions d’autres aspects que la stabilité politique et institutionnelle, est permis dans un pays démocratique et respectueux de l’état de droit.
Est-ce que tout comorien mène une vie sociale développée, décente et vivable ? Est-ce que le système politique permet à tout comorien de se sentir chez lui ? Est-ce que l’avenir des générations futures est assuré ? Tant de questions se posent et méritent réponses acceptables et des solutions raisonnement faisables. L’importance que je porte à l’organisation, à la tenue mais surtout à la réussite des assises nationales prochaines.
À mon avis, si tous les comoriens partout où ils sont, se mettront d’accord que la présidence tournante est un acquis à préserver lors des assises nationales, je propose une retouche de l’approche.
1. Au lieu des primaires et élections générales à trois (3) candidats, je préconise des élections présidentielles à deux (2) tours dont le premier tour comporte des candidats de l’île dont échoit le tour mais les électeurs des autres îles participent aux élections pour éviter ou détourner l’esprit insulariste néfaste du système « YINU YATRU ».
Et un second tour aux deux (2) candidats ayant obtenu les plus grands nombres des suffrages exprimés si aucun candidat n’a eu au moins 50% des suffrages exprimés au 1er tour.
2. Ce système sera accompagné de la suppression des postes des gouverneurs des îles.
Le vice-président assumera toutes les affaires de l’ île autonome, avec les services administratifs insulaires en place dans l’ île et le siège du département ministériel sous sa charge sera implanté sur l’île qu’il échoit.
Comme il est élu ensemble avec le président, issus de la même famille politique, amortissera les conflits de compétences et veillera plus au développement de l’île. Une réduction notable des dépenses des institutions insulaires.
Le Vice-président n’aura pas les difficultés liées à la formation et la composition de son cabinet et un équilibre entre les postes et les centres de décisions sera établi entre les îles au niveau des vice-présidence.
Tous les programmes des îles se décideront au gouvernement central lors des conseils hebdomadaires des ministres et intégrés sur le même budget prévisionnel de l’état.
Cette proposition est personnelle et n’engage que moi.
Mohamed Aboudou Hamadi….
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