Par Leparisien. La campagne des municipales 2020 a officiellement démarré à Villepinte. Et c’est Mélissa Youssouf (SE) qui donne le top départ. L’ex-socialiste vient d’officialiser sa candidature.
Cette conseillère en recrutement réunit autour d’elle des militants d’horizons professionnels et militants divers, y compris politiquement puisqu’on trouve des visages élus en 2008 au côté de l’actuelle maire Martine Valleton (LR).
« Cela fait six mois que nous travaillons sur le contour des projets. Partir en campagne maintenant, c’est le bon timing », confie celle qui pourrait bien être la benjamine des têtes de liste.
Déjà dix ans de mandats à son actif
Âgée de 31 ans, Mélissa Youssouf a déjà dix années de mandats à son actif. Elue d’opposition, elle siège aussi à la région et aborde le prochain scrutin apparemment très détendue. « Le fait d’être sans étiquette ça change tout, personne ne me contraint, je ne suis pas obligée de partir avec des colistiers que je n’ai pas choisis et qui seraient imposés par le parti. Là, nous nous entendons tous bien et avons tous quelque chose à apporter. »
Son divorce avec le parti socialiste est consommé depuis longtemps. Aux dernières sénatoriales, la Villepintoise était sur la liste dissidente avec Aïssata Seck, réclamant « une liste à l’image de la France telle qu’elle est ».
Elle a grandi dans le quartier Pasteur
Une maxime qu’elle décline au niveau local. Partir sans le soutien d’un parti ne l’effraie guère. « J’ai toujours financé mes campagnes moi-même, et au-delà de 5 % on est remboursé ».
Celle qui a grandi dans le quartier Pasteur, et que beaucoup à Villepinte appellent par son prénom, mise sur son ancrage local et sa volonté de faire bouger les lignes. Pour la jeunesse notamment, même si elle assure être encouragée par des seniors.
Deux membres de la majorité sortante avec elle
Une dizaine de visages figurent sur son tract de campagne. Des responsables associatifs, un urbaniste, des personnes engagées localement, deux issus des rangs de la majorité sortante de droite, comme Devy Thioun, conseillère déléguée aux relations internationales ou Dominique Ferrer, ancienne adjointe démissionnaire.
Sa rencontre avec Melissa Youssouf n’était pourtant pas des plus amicales. « Je l’avais taclée en conseil municipal, se souvient Dominique Ferrer. Mais elle en avait déjà vu d’autres ! On a appris à se connaître et j’ai vraiment été étonnée par la personnalité de cette jeune femme, son expérience. Elle est humble, simple et pugnace. »
La maire sortante a l’intention de se représenter
Personne d’autre n’a encore fait acte de candidature de manière officielle, même si les noms ne manquent pas. Trop tôt, disent-ils quand on les interroge, à gauche comme à droite, y compris au sein de la propre majorité de Martine Valleton.
Le sujet affleurera-t-il ce samedi, à l’occasion du vote du budget, en séance municipale ? « Chacun est libre de choisir », réagit calmement la maire sortante, Martine Valleton, 68 ans qui annonce son intention de se représenter.
Leparisien.fr
Les comores n’ont ppas le monopole sur la politiqueen France.
C’est la ceni qui doit organiser cette élection bien précise.
Au secours Marine la dictature nous guette!