MESSAGE À CETTE CLASSE POLITIQUE QUI GOUVERNE ET QUI A GOUVERNÉ CE PAYS PENDANT CES 20 DERNIÈRES ANNÉES
Nous, jeunes d’aujourd’hui, nous révoltons contre l’hypocrisie et la tartuferie de l’époque contemporaine. Nous n’éprouvons point de haine à l’égard d’une génération en particulier. Nous ne détestons personne spécifiquement et nous n’avons point d’animosité contre Azali ou un quelconque magistrat ou fonctionnaire de l’État en particulier.
Mais nous avons un sens très développé de la justice et c’est pourquoi nous nous opposons à la dictature et à l’oppression. NOUS DÉSIRONS ÊTRE LIBRES. Edmund Burke a dit : « Dites-moi quel est le sentiment dominant qui règne dans l’esprit de vos jeunes gens et je vous dirai quel sera le caractère de la génération suivante. »
Pourquoi donc certains d’entre vous qui faites partie d’une génération qui a eu sa chance, mais qui n’a pas réussi à inaugurer l’ère de la liberté, ont-ils l’audace de mal interpréter les désirs les plus ardents de cette jeunesse éveillée ? Si vous préférez rester esclaves, est-ce une raison pour vouer à l’esclavage la génération qui vous suit ? Seuls les esclaves invétérés resserrent la chaîne de l’esclavage autour de leur cou et de celui de leurs enfants. La dictature est une forme d’esclavage.
Pour nous, vous n’êtes pas des esclaves et vous ne voulez pas condamner vos enfants à l’esclavage ; mais si, par hasard, vous vous comportez en esclaves et si vous préférez que vos enfants suivent vos pas, alors il vaudrait mieux que vous n’eussiez jamais vu le jour. Un poète a dit un jour ceci : « Je tiens pour fol celui qui aime ses chaînes, fussent-ils en or. »
Par Abdoulbastoi Moudjahidi
Bonjour
On voit que vous êtes un futur intello
Le concret vous fait défaut
Les Comores ont besoin de mieux