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« Nous ne pouvons pas nier ce que vous faites de bien pour notre pays, alors Mutsamudu est derrière… » 

L’association les Jeunes Leaders Comoriens pour la Protection de l’environnement (J.L.C.P.E.) a reçu le Président de la République à l’emblématique Place de Pangahari dans la Médiane de Mutsamudu.
C’est le Maire de la Capitale anjouanaise qui a prononcé le mot de bienvenue au nom de ses administrés. Et il s’est prononcé en ces termes : « Excellence Mr le Président, vous connaissez l’histoire de notre pays, mais je me permets de vous rappeler que vous êtes ici dans une place particulière, au poids historique sans égale. Et tous les leaders qui y ont été accueillis,  ont changé leur destin, celui de l’île et du pays. Alors je vous souhaite tout ce qu’il ya de meilleurs dans les responsabilités qui sont les vôtres aujourd’hui, depuis cette place, porte-bonheur pour les gens qui veulent sincèrement du bien à la ville de Mutsamudu et à Anjouan. » a dit le Maire de Mutsamudu Amirdine Mohamed. « Mr le Président, vous avez lancé un appel pour l’organisation d’assises nationales pour le bilan et l’avenir de notre pays.
Je voudrais vous assurez du soutien et de la participation active de la Mairie de Mutsamudu dans ce débat national pour contribuer dans la mesure de nos possibilités dans le développement de notre pays. Et je souhaite puisque nous sommes aussi au cœur de notre Patrimoine, de notre identité nationale, que nous puissions aussi débattre de la place de notre culture, de notre histoire et de nos coutumes dans le l’émergence économique que vous défendez. En effet rien ne peut se faire si nous ne savons pas d’où l’on vient et si nous ne valorisons notre passé. » a poursuivi le premier magistrat de la ville de Mutsamudu.
« Monsieur le Président, je sais que la désinformation est forte, mais comme disait l’autre tout chemin sublime est jalonné d’épines. Mais nous sommes ensemble ! Monsieur le Président, la mairie de Mutsamudu croit avec ferveur à la politique d’émergence que vous prônez depuis votre accession à la magistrature suprême. Nous y croyons parce que les signes que le rêve peut se transformez en réalité sont bien visibles, Mr le Président. Nous serions malhonnêtes, si nous ne reconnaissions pas vos efforts pour le développement, depuis à peine un an de gestion des affaires de l’Etat.
Nous avons vu la fin du problème de l’énergie avec des conséquences positives pour l’économie. Nous avons vu les routes de Bambao Mtsanga et de l’aéroport à Moroni et on me dit que la route de Sima Pomoni c’est pour très bientôt, nous avons vu l’hopital de Bamabo Mtsanga et le fantastique projet d’El Marouf. Nous ne pouvons pas nier ce que vous faites de bien pour notre pays, alors Mutsamudu est derrière et je  vous dit Karibu, Ahlan wa sahlan, bienvenue, welcome ! » a conclu le Maire de la ville de Mutsamudu.
Puis le Président de l’Association J.L.C.P.E a pris la parole pour dire l’adhésion de la jeunesse à la politique de l’émergence,  seule porte d’entrée pour la prospérité des Comores. « Mr le Président, nous avons voulu également saisir cette opportunité pour vous offrir un prix,  considérant les soutiens multiformes que vous apportez à cette association depuis de nombreuses années. » a dit le jeune écologiste.
Ensuite le Ministre de la Jeunesse et des Sports Mahamoud Salim Hafi, natif de Mutsamudu, a pris la parole pour insister sur le sens d’un événement qui a lieu sur cette emblématique place  de Pangahari,  au cœur du quartier Hamoumbou de Mutsamudu. « Monsieur le Président l’histoire de cette ville a été écrite sur cette place et si vous avez un message à envoyer aux mutsamudiens et aux anjouanais, il n’y a pas meilleur endroit qu’ici. Alors n’hésitez pas, vous êtes ici chez vous et vous pouvez dire ce que vous avez envie de dire. » a dit le Ministre Hafi.
Et enfin ce fut le tour du Président de la République de prendre la parole, d’abord pour demander l’indulgence de la foule, car il lui était impossible de trouver les mots justes et appropriés pour dire merci et choukra à la ville Mutsamudu dans cette emblématique place imbibée d’histoire. Alors il a demandé à la foule de lui avec lui, la Sourate Wa Dhouha, du Saint Coran.
« Je sais qu’Allah ne fait jamais des choses par hasard. Nous sommes la veille d’un vendredi, dans ce mois important de Dhoulkaand. Ca veut dire que nous sommes là pour une prière par force divine. Nous sommes ici, à cet endroit symbole de notre Histoire, où naquit le séparatisme dogmatique, pour une prière d’un destin meilleur de notre pays, qui scelle définitivement la fin de la crise sécessionniste. Et je vous fais la promesse d’y veiller personnellement. » a dit le Président Azali.
« Ce pays, j’en ai la conviction intime, a eu un bienfait divin, celui d’un islam de tolérance de rite Chaféite  Ahl Sunna, soutenu par des théologiens qui avaient une foi presque absolue et qui croyaient à la force de la prière. Et je sais que ce sont ces prières qui ont protégé notre pays jusqu’à ce jour. a poursuivi le Président Azali
«  Chers mutsamudiens, j’accepte cette invitation de faire partie de cette famille mutsamudienne et j’espère que nous scellons une attente pour la vie Inchallah, ici à Pangahari. Et je saisis l’occasion pour rendre hommage appuyé aux Pères de la Nation qui nous ont laissé un pays et un patrimoine. »  a dit le Président Azali.
« Nous avons été élus, dans un 3ème tour inédit parce que c’était notre destin. Et je vous demande de croire à ma détermination  d’être digne de l’héritage de nos ainés, de vos prières durant les élections pour un dirigeant porte-bonheur pour le pays et de faire en sorte que les Comores sortent de  l’ornière. » a renchéri le Président Azali.
« Nous sommes là mes chers compatriotes pour des question liées à l’environnement. Le respect de l’environnement est défendu par le Saint-Coran. Et nous devons être de ceux qui ont été cités par le Coran qui respectent l’écosystème et notre environnement, car c’est un ordre divin. » «  J’ai lancé un appel pour l’émergence. Jamais je n’ai dit que nous monterons au ciel. Bien que ceux qui sont partis dans les étoiles, ne l’ont pas fait parce qu’ils avaient du pétrole ou de l’or. Ils l’ont fait parce qu’ils détenaient les savoirs. Et c’est pour cela nous avons le devoir de mieux éduquer nos enfants pour mieux construire le rêve comorien avec le pétrole, le gaz et les autres richesses qu’on nous annonce. Et l’éducation de nos enfants c’est notre première émergence » a dit le Président de la République.
« Le séparatisme était un examen. Et nous avons eu cet examen. Nous avons tourné la page. Notre combat aujourd’hui est celui de l’essor économique de notre pays. Et je me permets de vous rappeler un fait de l’Histoire. Said Ibrahim est un politicien de la Grande Comore, issue des grandes familles nobles du pays, un prince, nommé ambassadeur de France au Liban et pourtant les grand comoriens ont fait le choix d’un anjouanais pour prendre la charge de leur destinée. Mais alors pourquoi cet esprit séparatiste insensé ? Il y avait les Taki, Said Hassane, Mohamed Djaffar, Tourqui et autres et pourtant les wangazidja ont choisi un anjouanais.
C’était une leçon qui force le respect. Ce  pays n’avancera parce qu’on vient d’une ile ou d’une autre. Il avancera parc qu’il aura à sa tête un home qui aime son pays et qui respecte le pacte social. Nous devons mettre fin à cet esprit obscurantiste. Nous avions une grosse entaille et nous avons mis un garrot pour stopper l’hémorragie. Et la tournante est un garrot de la République. Et dans ces assises nous allons poser la question savoir si le garrot est utile aujourd’hui ou pas ? a conclu le Président de la République Azali Assoumani

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