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«Nul n’est au dessus de la loi peu importe son statut»

La paix, la démocratie, l’importance de la constitution et le respect des institutions et des décisions de justice sont les maîtres mots utilisés par le secrétaire général de la présidence, Sounhadj Attoumane. Devant la presse, le cardiologue et ancien ministre de la Santé sous Sambi a rappelé que ces concepts doivent aller ensemble pour assurer le développement du pays.

Lors d’un point de presse tenu au palais présidentiel de Beit Salam, le secrétaire général de la présidence, Sounhadj Attoumane est revenu sur l’actualité du pays notamment la sortie médiatique du Président de l’Union à Batsa Itsandra vendredi dernier. L’ancien ministre de la Santé sous l’ère Sambi s’allie au discours d’Azali Assoumani sur la paix. Et selon lui, « la paix des Comores n’a pas de prix ». « Le Président de la République ne cesse de rappeler l’importance et la nécessité de promouvoir la paix. Cette dernière n’est pas une exclusivité pour la situation de discorde mais elle concerne tout notre quotidien. La paix est indispensable pour le développement du pays, c’est pourquoi nous ne cesserons jamais de rappeler son importance », profère-t-il devant la presse.

En plus, l’ancien ministre évoque les libertés individuelles et collectives. Et selon lui, « la liberté s’arrête là où commence celle de l’autre ». Pour le conférencier, tout doit être réciproque et estime que chaque citoyen doit en tenir compte comme le stipule la constitution. « Non seulement on ne doit pas oublier la liberté de soi mais aussi la liberté d’autrui. Que cela soit dans la constitution, dans les débats, dans la gouvernance du pays ou dans la prise de décision », rappelle-t-il en pointant du doigt l’installation de la mairie de Moroni et bien évidemment la lettre écrite par le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou, interférant dans la décision rendue par la cour suprême. « Ce sont des habitudes dans les démocraties. Les juges répondent à toutes les questions et c’est bien ce qu’a fait la Cour Suprême. Ce qui prouve notre démocratie, c’est que chacun peut s’exprimer librement et cela en respectant l’autre », dit-il.

Pour Sounhadj Attoumane, « nul n’est au-dessus de la loi » et cela « peu importe le statut de la personne ». Ce dernier rappelle à tout un chacun de se conformer aux décisions de justice sans bavure aucune au risque de mettre en péril la paix dans l’archipel. Comme il est de coutume chez les collaborateurs du chef de l’Etat, la place de l’opposition ne pouvait pas manquer d’être abordée. Il invite alors les opposants à débattre pour améliorer la démocratie. Pour évoquer l’importance de la liberté collective, Sounhadj Attoumane estime que c’est le rôle que tous les acteurs politiques doivent jouer et que cela soit de l’opposition ou du régime. « L’opposition doit être constructive. Elle doit respecter l’Etat, le pays et toutes les institutions », lance-t-il en affirmant que dans une situation quelconque, « chaque citoyen doit connaitre ses droits et ses devoirs ».

A.O Yazid / LGDC

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