Motion
Certes, trois mois c’est peu pour juger un quinquennat. Certes, les précédents gouvernements ont laissé un pays en ruine, une économie en état catastrophique. Il n’empêche que le président Azali est un revenant qui avait remis en mai 2006 la clef de Beit Salam à son successeur dans un état désastreux, après 7 ans de pouvoir. Les militants et adhérents du parti Ulezi, restent vigilants quant à la gestion de notre pays, car avec l’ancien nouveau président nous craignons que l’avenir des Comores soit inexistant.
Après 100 jours l’espoir s’amenuise au fil du temps et les clignotants passent à l’orange.
La situation économique du pays demeure continuellement exsangue. Aucune réforme n’est engagée pour la relancer, notamment dans le secteur privé source du développement.
Sur le plan social, la situation est désastreuse. Les hôpitaux conservent leur mission d’autrefois à savoir lieux de fin de vie. L’emploi s’avère le casse-tête des parents qui se sont sacrifiés toute leur vie durant pour l’éducation de leurs enfants!! « Un jeune, un emploi » continue à jamais être le leitmotiv. En un trimestre près de 3000 jeunes sont licenciés. Leur faute, c’est d’avoir été embauchés 6 mois précédant les élections !!! Face à ce désastre aucune action n’est entreprise pour combattre ce fléau qu’est le chômage et sortir la jeunesse du désespoir.
Les militants de Ulezi comme les comoriens s’inquiètent. Ils observent avec colère et dégoût la politique de copinage et de connivence développée par le gouvernement à la tête duquel se trouve Azali Assoumani.
En effet, les nominations se font non par mérite mais plutôt par affinité politique. Les appels d’offre concernant les marchés publics s’établissent dans l’opacité totale.
Le pouvoir brille par les violations des normes stipulées dans notre constitution. Par décret, le président Azali décide d’abroger unilatéralement des lois qui sont votées par le pouvoir législatif.
La première décision du président Azali est d’augmenter ses émoluments et ceux des membres de son gouvernement en se moquant totalement de la situation sociale et économique du pays.
Le président s’offre avec ses Hommes un train de vie qui dépasse royalement la capacité financière du pays. Les voyages incessants des autorités autour du monde se multiplient au détriment des besoins vitaux de la population.
Si le parti Ulezi admet que 100 jours sont insuffisants pour tirer un bilan d’action d’un gouvernement, cependant il estime que ce temps imparti est largement convenable pour les autorités à prouver leur volonté d’améliorer la situation.
A l’issu de ces Etats Généraux, le parti Ulezi continu à se battre pour que ça change:
- La justice sociale devient le socle de la société comorienne
- La diaspora trouve sa place dans les différentes institutions de l’Union des Comores.
- L’emploi pour tous, Santé pour tous et éducation pour tous soient des principes opposables à l’Etat
- La démocratie parlementaire soit la règle et non l’exception
Adoptée par Etats Généraux du Parti Ulezi
Lyon le 25 septembre 2016
Le 1èr secrétaire du parti ULEZI
Natuk Mohamed MOUZAOIR
camarades ulezi ne nous cantonnons plusdans discours speculatifs il est temps d agir et proposer des solutions pragmatiques .alors pourquoivous avez perdu le combat presidentiel quelle lecon tirez vous