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Pénuries des hydrocarbures : La panne du navire Djumbé Fatima et le mauvais temps compliquent la situation

Le mauvais temps et une panne des moteurs du navire Djoumbe Fatima ont plombé l’île de Mwali dans une pénurie de produits pétroliers depuis une semaine. L’essence et le pétrole lampant sont vendus respectivement 1000 et 500 francs le litre et ce au marché noir. Une situation qui paralyse les activités économiques et quotidiennes. La Société des hydrocarbures affirmait que le bateau chargé de ravitailler l’île en cas de défaillance du Djumbe Fatima était attendu hier. A noter que les travaux du dépôt des hydrocarbures vont bon train.
 
Encore une fois Mwali est frappée d’une pénurie des produits pétroliers essentiellement l’essence et le pétrole lampant. survenue depuis une semaine, cette pénurie est la conséquence d’une panne des moteurs du navire Djoumbé Fatima, habituellement chargé de ravitailler l’île.
En dehors de cette histoire de panne du Djumbé Fatima, le ravitaillement des hydrocarbures se complique sur l’ile, à cause du mauvais temps qui bloque à quai, à Mutsamudu, le bateau “Ville de Fomboni” chargé d’assurer la relève. Selon Attoumane Hamada, directeur régional de la Société des hydrocarbures de l’île, la vedette ravitailleuse était attendue dans la journée d’hier. 
En attendant le déblocage de la situation, la circulation sur l’île, notamment celle des deux roues a sensiblement diminuée. Au marché noir, les prix flambent. Quant on arrive à se procurer le produit, le litre d’essence s’arrache à 1000 frs et 500 frs pour le pétrole.
Ce coup exorbitant du pétrole lampant fait grincer les dents des ménagères et des pêcheurs qui se trouvent eux en chômage technique. Pour les habitants de l’île, la solution définitive de ce problème viendra impérativement de la finition des travaux du nouveau dépôt des hydrocarbures à Hoani.
Ce dépôt en construction d’une grande capacité peut mettre l’ile à l’abri contre toute pénurie pendant au moins 6 mois. A en croire le directeur régional, “les travaux vont bon train, les cuves des citernes sont debout et les techniciens s’activent à mettre les échelons et autres accessoires”. Dans ses déclarations, Attoumane Hamada ajoute que si tout va bien,
 

    les travaux au niveau terrestre doivent être achevés d’ici le mois de décembre avant qu’on s’attaque sur ceux de la mer, c’est-à-dire les installations devant permettre à un navire pétrolier au large de pouvoir remplir les citernes sur la terre ferme en toute sécurité. 
 
Au terme de son intervention le directeur régional soutient que “ce vaste chantier est financé sur fonds propre du gouvernement comorien”.
Riziki/Alwatwan 

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