Opinion libre: Pharaon disait qu’il était Dieu. Pour lui prouver le contraire, Allah entreprit, par l’intermédiaire de Moïse, de lui montrer l’attribut essentiel d’un Dieu qui lui faisait défaut : la création. Il est le créateur, Pharaon une créature. Dès lors le second ne saurait défaire la volonté du Premier.
On dirait que l’on est reparti pour une nouvelle offensive des juristes-mages du palais. Par un tour mal ficelé, ils feront passer le bâton pour un serpent. Mais, parce que vous êtes des citoyens avertis, tout cela ne vous fera pas oublier cette évidence simple :
Chers comoriens,
Il y a d’un côté le pouvoir constituant qui pose la Constitution, celui-là c’est vous (le peuple souverain). Puis, il y a d’un autre côté les pouvoirs constitués posés par la Constitution, ceux là ce sont eux (les institutions).
D’un coté, le créateur (vous), d’un autre, la créature (eux).
Si une institution, fut-elle le Président, se met à modifier, créer ou transférer, pour deux mois, un an, provisoirement ou pour l’éternité les compétences d’une autre institution comme elle, c’est qu’il s’est pris pour le pouvoir constituant. C’est juridiquement impossible. Sauf, à considérer que la créature a défait la volonté de son créateur pour en devenir un, elle-même. Dans ce cas, on dit que l’ordre constitutionnel a été renversé.
On aura beau faire appel à la pratique, la raison d’État, la sunna, l’astrologie, l’ordre public, Dark vador, le vice et la vertu, cela ne changera rien à cet état de fait. Le 12 avril dernier, un pouvoir constitué (Pharaon) s’est comporté en pouvoir constituant (Dieu). Depuis, nous vivons, les plaies des Comores.
Rétablissez l’ordre constitutionnel, calmez le courroux du constituant, puis après, accomplissez vos besognes. En espérant qu’elles ne soient pas basses.
Mohamed Rafsandjani
Parler ainsi à un président accablé d’insuffisances mentales , où sa structure mentale est connecté à l’odeur des gisements de gaz et pétroles qui prévaut ce pays , et qui risque de causer sa perte fatale inchallah.