Trois salles de classe pour l’école primaire publique, un nouveau bâtiment devant abriter un poste de santé et une maternité. C’est le don fait par la coopération nipponne à la communauté de Ntsimoichongo (sud-ouest) de Ngazidja, pour un montant total respectif de plus de 37 millions et de plus de 38 millions de francs comoriens.
Les travaux ont démarré samedi 7 mars par une cérémonie de pose de première sous l’égide de la Fédération des Associations de Ntsinimoichongo (FAT), en partenariat avec le gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said Soilihi.
« La pose d’une première pierre d’un équipement public constitue un moment fort dans la vie d’une communauté », a dit le gouverneur qui a pris la parole à cette occasion. Et l’action revêt encore plus d’importance « s’il s’agit d’un poste de santé destiné à recevoir nos malades et une salle de classe, un lieu d’accueil de nos enfants pour leur permettre d’effectuer avec aisance leur parcours scolaire », a-t-il poursuivi.
Pour le président de la FAT, ces deux projets « viennent à point nommé » car, devait-il préciser, l’achèvement de ces classes offrira l’occasion de déplacer l’ensemble de l’école primaire publique, exposée selon lui « à l’insalubrité et l’insécurité ».
Parlant du projet de poste de santé et de la maternité, le président de la FAT, M. Moissi, a déclaré : « Sa réalisation contribuera à renforcer davantage la santé maternelle et infantile dans une communauté qui enregistre plus de 150 nouveau-nés par an ».
La réalisation des ouvrages est une chose, leur équipement est en une autre. Si le donateur s’engage à construire et à équiper les salles des classes, l’aménagement et le mobilier pour le poste de santé reviennent par contre à la communauté de Ntsinimoichongo.
Le gouvernorat de Ngazidja a annoncé, à cette occasion, sa participation à l’effort par l’octroi d’un montant de 5 millions de francs et a promis l’affectation d’un médecin, de deux sages-femmes et deux-aides soignantes, une fois les travaux terminés.
Les deux chantiers confiés à des entreprises locales devront s’achever, en principe, dans six mois, selon Ahmed Bacar, maître de cérémonie.
Maoulida Mbaé / LDGC
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