L’opposition comorienne aura au moins réussi une chose, celle de faire en sorte que les yeux de la communauté internationale soient braqués sur les Comores. Les missions aux Comores se multiplient et les résultats ne sont pas fameux pour le régime. L’on se rappelle de Lamamra venu et parti sans piper un mot. Il y a aussi la mission Easf empêchée de tenir une conférence de presse. Les déclarations de l’Ue, l’Ua et la France sur les droits et libertés bafoués aux Comores. Raison pour laquelle, depuis un mois, les larbins proches du pouvoir ont trouvé une nouvelle cible. Les Msaidié, Djaé et Illiassa sans oublier Azali ne manquent pas une sortie pour épingler la communauté internationale. Ils ont récemment découvert que le pays est indépendant, que la question de Mayotte est non résolue et que la guerre ravage nombreux des pays. En réalité, le régime en place a une peur bleue parce qu’on n’est pas sans savoir que l’isolement du pays, un embargo ou une intervention militaire achèverait Azali Assoumani et son ministre qui prône la délinquance. La communauté internationale était indispensable aux yeux du pouvoir pour valider les assises mais indésirables en ce qui concerne le référendum.
bien vu