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« Pourquoi mentir ? » Quand Djae relâche sa meute pour dépecer Mouigni Baraka

Pourquoi mentir ?

Est-ce qu’on est obligé de mentir en plus court ou en plus long pour asseoir sa force discursive ou détrôner son adversaire politique? Que retenir, recevoir et apprendre dans l’œuvre d’un menteur ? Le bref, c’est-à-dire l’essentiel ? Mentir est-il un prétexte ? Mentir est-il une preuve de modestie devant vouloir réécrire une œuvre qui serait parfaite ?

  Je veux rester en lien avec le doux flot de la vérité. Je veux m’arranger des interprétations des uns et des autres, mais si on veut semer la confusion, je veux le dire. C’est la raison pour laquelle je décide de prendre la plume pour dénoncer quelqu’un qui s’est permis d’embobiner les comoriens dans un mensonge sans fondement pour je ne sais pas quel but. Il arrive parfois que ce qu’on entend est plus meilleur à l’oreille, et cela n’est pas rare pour les politiques, pour ceux qui, après tant de déception, de désolation, veulent se décharger d’un lourd fardeau, se faire une nouvelle virginité politique, ceci dit, il est possible de penser qu’en mentant, on renait, que mentir est une façon d’acquérir une certaine légitimité, ce qui est juste faux et relève d’une entreprise d’un mythomane gangrené par une puante psychose. Tout ce qu’a dit l’ancien gouverneur de Ngazidja en la personne de Mougni Baraka au sujet d’un envoi des émissaires fictifs pour un possible rapproche, une possible réconciliation avec Djae Ahamada n’est qu’une œuvre à la fois diabolique et démoniaque. Il s’agit d’une fomentation mal cousue, une mise en scène mal conçue. Bref, Mougni Baraka a mis en marche une machine sans moteur, sans batterie, sans aucune source d’énergie. Je me permets d’emprunter la phrase de Djae Ahamada, pleine de sémantisme et de sémantique « jamais ! Un mensonge sans doute ! ».

  On pourrait penser qu’à un certain moment de l’histoire, l’œuvre de départ ne présente pas d’embuches, ce qu’il convient à continuer à défricher les lagunes. Selon Gérard Dessons, le falloir est sous-entendu par l’idée du manque, et cette idée de manque est liée à l’historicité de l’œuvre qui crée l’identité de l’œuvre elle-même, La voix juste, essai sur le bref, 2015. Ainsi, l’identité de l’ancien gouverneur se réinvente-elle en permanence dans le mensonge, et dans les différents vents politiques qu’il traverse. Si l’ancien gouverneur profère de mensonges aujourd’hui, il ne doit pas oublier que la liberté de l’esprit n’est pas la liberté de la parole.

  Il est difficile d’admettre qu’en politique, le mensonge ne rapporte rien que la honte. En politique, on se bat à coup de vérité, à coup de franchise et de sincérité si je peux me permettre l’expression. Alors cher ancien gouverneur, présente quelque chose de sincère, de franc, de sérieux…au peuple comorien, fais en sorte que ton chemin soit remplie de roses et non d’une puanteur nauséabonde. Je me permets de te tutoyer car tu t’es rabaissé lorsque tu as pris la mauvaise décision de mentir au peuple comorien. (Sur le même sujet, Comores Infos vous propose:👉https://www.comoresinfos.net/oumouri-contredit-djae-et-confirme-la-demande-de-ce-dernier-a-se-reconcilier-avec-mouigni/ )

Djae Ahamada a choisi son chemin, tu as choisi le tien, alors mentir en tant qu’autorité pour gagner la confiance de certains uns, peut-être dépourvus d’esprit critique, de sagesse et d’esprit d’analyse, sur fond de conflit est une ignominie. C’est pourquoi je te dénonce et dénonce cette pratique farfelue, cette machination, cette petitesse d’esprit à vouloir discréditer ton « frère en humanité », porter atteinte à sa personnalité, à prendre le peuple comorien pour le mouton de Panurge. Cher ancien gouverneur, l’œuvre parfaite est celle qui ne contient rien que la vérité. Il faut admettre qu’à un certain moment et à un certain âge, la vérité doit demeurer l’élément fondamental, le miel qui coule de la bouche. Mentir ne t’apportera que douleur et amertume. Changer le pays, c’est changer ces mentalités, c’est accepter le choix des uns et des autres. Djae Ahamada n’enverra plus jamais des émissaires chez toi pour des excuses, jamais, oublie ce rêve illusoire.

 

Par Houssam Hassani

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