Le chef de l’État comorien Azali Assoumani a pris une décision inhabituelle concernant l’appareil sécuritaire. Près d’une centaine de militaires viennent d’être radiés. Les motifs officiels ne sont pas évoqués. Mais cette purge ne peut que qu’être liée à 2021, année de tous les risques.
En effet, Azali Assoumani qui a modifié la Constitution en 2019 pour prolonger jusqu’en 2024 au moins est contesté par une majeure partie de la population qui demande le rétablissement de l’Accord de Fomboni et par ricochet le tour d’Anjouan en 2021 pour briguer la magistrature suprême conformément au système de présidence tournante. Plusieurs tentatives de déstabilisation sont déjouées ces derniers mois selon les autorités judiciaires. Plusieurs opposants sont en prison.
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