Le général Salim Mohamed Amiri fourbit ses armes pour la bataille des présidentielles de 2016. L’heure est à l’organisation des troupes et aux formulations de stratégie pour une lutte qui promet d’être longue, rude et très disputée vu le nombre de prétendants au trône.
C’est dans le quartier de Zilamadjou, au sud de la capitale, que le général Salim Mohamed Amiri a choisi d’installer son quartier général pour les élections présidentielles de 2016. L’heure est pour le moment au réaménagement de ses partisans.
Une réunion technique restreinte a eu lieu ce mardi pour la révision du projet politique, la communication et la mobilisation.
« Il n’y a pas besoin de dessin pour comprendre comment va le pays », a indiqué le candidat Salim M. Amiri qui regrette que 40 ans après l’accession du pays à l’indépendance, la route qui relie Moroni au sud de Ngazidja n’existe toujours pas. « C’est la preuve que le pays va en reculant », a-t-il dit devant ses militants. M. Amiri a déploré une certaine déliquescence de l’Etat et une culture de promotion de la médiocrité.
« Comment peut-on parler de développement alors que l’existence même de l’Etat est menacée par des idées séparatistes et qu’il n’y a même pas le strict minimum d’une vie ? », s’est-il interrogé.
L’homme politique qu’il devient petit à petit est convaincu que sans un réel appareil électoral, la tâche sera lourde et il compte bien transformer les soutiens qu’on lui manifeste en un véritable mouvement politique.
A l’en croire, des négociations sont en cours avec les anciens présidents de l’île de Ngazidja (Mzé Abdou Soulé Elback et Mohamed Abdoulawahab) pour former une coalition. Salim Mohamed Amiri a dit être entré en discussion avec le FNJ pour avoir son soutien.
Maoulida Mbaé/ LGDC
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