Une récitation de la sourate Yaçine pour conjurer le mauvais sort et prier pour la paix et la stabilité du pays dans le changement a ouvert la cérémonie.
Depuis sa ville natale, Fumbuni au sud de Ngazidja, Hachim Said Hassane a annoncé solennellement sa candidature aux élections présidentielles de 2016. Cette déclaration du président de la Fondation des Comores a mobilisé, mercredi dernier, de nombreux comoriens venus des différents coins de Ngazidja mais aussi des îles de Ndzuani et Mwali.
Une récitation de la sourate Yaçine pour conjurer le mauvais sort et prier pour la paix et la stabilité du pays dans le changement a ouvert la cérémonie. Ensuite, le notable M’madi Said, orateur de la diaspora, a fait des éloges au candidat investi. «Hachim est, non seulement, jeune mais également honnête, qualité rare chez la plupart de ceux qui se disent candidats aux élections présidentielles de 2016», a-t-il soutenu appelant les Comoriens à lui accorder leur confiance.
Mze Mouigni Abdallah, représentant la notabilité, a félicité le candidat et lui a souhaité réussite à son projet. «Je sais que Hachim mérite d’être candidat, mais également il mérite d’être président de ce pays, connaissant son courage, son éducation, son sens du respect, et son amour pour ce pays qui l’a vu naître», a clamé le notable.
Vêtu de blanc, Hachim Said Hassane s’est présenté à l’assistance pour annoncer sa candidature en se réclamant «candidat de la jeunesse et du changement». «Dieu a montré que la matière revient sur ses lieux primitifs, ainsi, il est temps pour les autochtones, les gens qui ont fait couler leur sang pour ce pays, de prendre en main le destin de ce pays», a-t-il déclaré avant d’ajouter que «vous, Comoriens, vous devez choisir celui qui mérite, qui a de bonnes mentalités et respectueux des principes fondamentaux de la religion pour diriger ce pays. Je pense que je remplis toutes ses qualités».
Hachim Said Hassane est le fils de l’ancien gouverneur de Ngazidja, ancien ministre d’Etat et ancien ambassadeur des Comores à Paris, Said Hassane Said Hachim. Raison pour laquelle ce dernier a pris la parole pour remercier l’assistance et profiter de demander au candidat, s’il est élu, de revoir à la baisse les gros salaires qui, selon lui, ne reflètent pas la situation actuelle du pays.
Nassila Ben Ali /Alwatwan
LA NECESSITE DE RENOUVELER BRUTALEMENT LA CLASSE POLITIQUE COMORIENNE.
Nettoyer ces ordures qui jonchent le territoire comorien est nécessaire pour notre pays.
Tout d’abord, ce travail de nettoyage exige une détermination sans faille pour mettre hors état de nuire pour ces pourritures.
Ensuite, cette politique volontaire et courageuse ne s’arrêtera pas aux portes de la classe politique, il faut aussi se pencher sur la place de ce qu’on appelle communément les Grands notables. Ces hommes doivent apprendre à connaitre leurs places, car ils n’ont rien à s’immiscer dans la politique.
Par ailleurs, depuis que notre pays a accédé à l’indépendance, il se trouve confronté à une classe politique pourrie est irresponsable. Cette dernière ne cesse d’accuser la France comme responsable de tous les maux qui s’abattent dans notre pays. Aujourd’hui, Denard a disparu et les politiques ont le destin du pays, et la France s’occupe moins de l’archipel, pourquoi nous n’arrivons pas à faire un sursaut vers le développement économique.
Pour mieux sortir le pays dans le marasme économique, il est indispensable de brutaliser ces abrutis.
Ensuite, si nous laissons cette classe politique se perpétuer encore et encre, elle se reproduira et les conséquences seront toujours les mêmes, car leurs mômes reproduiront la même politique que leurs pères. Par conséquent, il faut une politique purement machiavélique qui consiste à laminer non seulement ces familles politiques, mais aussi ceux qui les soutiennent.
C’est pour cela que la disparition totale de cette famille politique, pourrait redonner l’image d’un pays abimé par ces criminels d’état. Il faut dire qu’aucun développement n’est possible si ces hommes politiques demeurent les mêmes. D’où une solution radicale qui doit être imposée pour sauver le plus grand nombre de comoriens.
Enfin, ces ordures doivent ressentir les mêmes souffrances que la population comorienne .D’ailleurs beaucoup d’entre eux ne cessent de nous foutre la honte. C’est le cas d’un prétendant aux élections de 2016, auquel a fraudé le métro de Marseille en ramassant un ticket par terre.
Pour conclure, Il faut dire que la politique et la morale sont loin d’être les deux vecteurs de même sens. Donc, les comoriens ont le choix entre soutenir ces ordures puantes ou le nettoyage de ces rats qui jonchent la république.