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Quand le président Azali assassine la démocratie 

Opinion libre: 

La constitution d’un parti politique obéit au même droit que celui de former une association d’intérêts communs aux associés; avoir un nombre très limité de partis est un signe de maturité démocratique mais la restriction n’est jamais le résultat d’une interdiction…bien que je n’ai pas foi en la démocratie, la délimitation des partis est antidémocratique.

Quand le président Azali assassine la démocratie en rejetant certains partis politiques il ouvre la voie à une dimension inconnue de la politique nationale.
Un parti peut ne pas être représenté dans les instances législatives, mais il a droit d’avoir une opinion, il a droit de défendre ses idées; seulement, si on voulait s’appuyer sur les raisons d’existence d’un parti politique ,à savoir organiser des militants autour d’un programme, avec de telles conditions ni les partis au pouvoir ni ceux de l’opposition n’ont aucune raison d’être…
Mieux vaut subir un gouvernement injuste que de vivre sans chef dans la zizanie, c’est la seule justification de votre établissement; alors inutile de vous gonfler d’orgueil et de fierté, abandonnez la corruption et retourner dans la voie du Prophète Muhammad, prières et saluts de Dieu sur lui et vous pourrez espérer la prospérité pour les Comores.

Muhammad Soidrouddyne Hassane 

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1 commentaire sur Quand le président Azali assassine la démocratie 

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