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Quand les Comores ferment les yeux devant le cimetière de la mort/ Le blog Wongo est sous les services de Sambi

Encore samedi soir, la mort vient de frapper des innocents dont le crime commis est de vouloir se rendre sur une partie de leur territoire, sous l’œil attentif du chargé de la sécurité de l’Île d’Anjouan, Sounhadji Attoumane. Le blog Wongo a été le premier à diffuser cette mauvaise nouvelle et dans son élan populiste sous les services de Sambi, veut nous faire croire que ce dernier a une solution magique car devant la tribune des Nations Unies, s’est livré à un spectacle, faisant croire au monde entier qu’il est touché par ces kwassakwassa de la mort alors qu’il fut président de la République, originaire d’Anjouan, où débute cette  » route meurtrière ».

Contrairement à ce qu’on pense, le comorien n’a pas la mémoire courte et se rappellera toujours du voyage du directeur de cabinet du président Sambi et chargé de la défense, Mohamed Bacar Dossar, qui est parti négocier le refoulement des comoriens de chez eux à Mayotte, accueilli à l’aéroport de Mamoudzou, accompagné de l’ambassadeur de France à Moroni, avec comme contre partie, fermer les yeux sur la prolongation abusive du mandat de Sambi. Et aujourd’hui on nous sort le même refrain :  » plus patriote que Sambi, tu meurs » ! Mon œil.

Les faits sont têtus et nous servent de repère pour comprendre le présent et pourquoi pas le futur. Les autorités insulaires anjouanaises tirent profit via le Maria Galanta qui transporte les comoriens chassés de chez eux à Mayotte, et on refuse toujours de regarder la réalité en face et d’en tirer les conséquences. Les constructeurs et passeurs des kwassakwassa sont de grosses têtes de l’Île d’Anjouan toujours protégés par le sommet et pire, parmi eux existe des personnes qui exercent de hautes fonctions mais toujours  » tsa wona tsa kiya ».

L’exemple malheureux est celui de c e passeur interpellé à bord du Kenya Airways par la police française à Mayotte, et vite, des négociations secrètes sont entamées par le pouvoir Sambi pour le libérer alors qu’il est à l’origine des milliers et des milliers des morts. Un autre truand fut arrêté à Madagascar et Sambi a fait le déplacement pour aller demander sa libération au lieu de le laisser payer cher ses gestes. C’est la vérité et il faut le dire sans avoir peur. On aura beau à interpeller les autorités françaises et à crier sur les toits, mais nos autorités ont-elles aussi leur part de responsabilité.

Laissez-nous pleurer dans notre coin car en toute honnêteté, le ridicule ne tue pas. Une lettre adressée à François Hollande par des anciens ministres des affaires étrangères de notre pays, des ambassadeurs, de hautes personnalités, pour mettre sur table la question mahoraise. Décidément, ces derniers continuent à prendre les comoriens pour des amnésiques. Tous sans exception ont été pour quelque chose dans le malheur qui nous abat aujourd’hui. Qu’est ce qu’ils ont fait pendant qu’ils étaient à la tête des affaires ? Rien. Au contraire, ils ont fermé les yeux, laisser les choses se faire elles mêmes, et dans leur retraite apaisée, continuent à penser qu’ils ont une solution à proposer.

Ces hautes personnalités qu’on respecte pour les fonctions qu’ils ont occupées au sommet de l’Etat, ont manqué l’élégance de faire comme leurs homologues africains qui ont réussi à cultiver des lobbies qui les ont aidé à résoudre pas mal de problèmes liés à la colonisation. Les nôtres, ont reçu un gifle à la joue droite, et au lieu de riposter par le Droit, ont tendu également la deuxième, et aujourd’hui, ils s’amusent à adresser une lettre à un François Hollande qui a été clair que Mayotte est française, bien qu’il sait que jamais au grand jamais elle ne le sera, et tant qu’on continuera à vivre sur terre, on continuera à la revendiquer, mais pas avec cette méthode populiste de s’exposer au ridicule.

K.A.EL.M

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