Tous les candidats ont déjà pris rendez-vous pour les meetings comme le relate le journal Alwatwan. Le coup d’envoi des meetings a été donné jeudi avec celui de Mouigni Baraka dans sa ville de Ntsoudjni, suivi de celui de Mohamed Ali Solihi à Mbéni, le lendemain. Candidats et partis rivalisent de chants et de banderoles. Seulement, cette fois, les électeurs attendent plus. Les préoccupations des Comoriens sont nombreuses. Elles sont souvent relayées surtout par des organisations de la société civile, qui sont sur le terrain. «L’énergie, l’eau, la santé et l’éducation» sont en première ligne. Comme toute mère, Mme Abasse Djoussouf du Mouvement Adirikni attend des engagements sur l’éducation des enfants, notamment l’école publique qui doit être reformée pour dispenser «un enseignement de qualité».
«La vie est dure», soutient-elle. Le mal du pays viendrait, d’après la militante, du fait qu’ «il n’y a pas de programmes d’investissements et des projets de développements’’.
Le stade Ajao est le lieu incontournable pour faire une démonstration de force. Les leaders politiques y passent pendant cette période électorale.
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