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Qu’est ce qui freine le développement des Comores?

Entre autres raisons, figurent l’ingratitude et la corruption. Ce pays a connu des bâtisseurs, des personnes qui ont consenti d’énormes sacrifices, qui ont versé leur sang et qu’on fait tout pour effacer leur mémoire.
Cette ingratitude érigée en système de pensée maintient notre pays dans la misère des esprits et la mauvaise foi. Cette situation ferme les portes à l’engagement, à la motivation et favorise le désespoir, la fuite des cerveaux et la croyance à une fatale pauvreté de notre pays.

L’exemple le plus clair et vivant reste celui de la ville de Bimbini qui a toujours été au rendez vous de l’histoire de ce pays. Suivez mon regard:

Devant la dictature maoiste d’ALI SOILIH, Bimbini a défié le régime en toute intélligence, osa une opposition réfléchie sous l’éclairage de leur guide SAID ALI MOHAMED.

En 1995, les Comores ont connu la plus révoltée des humiliations avec la déportation d’un Président en exercice: SAID MOHAMED DJOHAR, abandonné par les siens et son gouvernement.

SAID ALI MOHAMED et Bimbini ont relevé le défi et la légalité républicaine a été rétablie. SAID ALI MOHAMED a réussi là où tout le monde restait incrédule et fatalement battu: le retour du Président DJOHAR alors qu »on parlait de ce dernier au passé. Son ingratitude face à son sauveur s’inscrit dans l’histoire.

Face au séparatisme sauvage 1997/2008, Bimbini a été à la tête de l’opposition ouverte contre le terrible système et s’en est sorti par le sinistre du village, incendié et pillé le 09 Août 1997. C’est encore SAID ALI MOHAMED qui était le chef d’orchestre de cette lutte pour l’unité nationale et l’intégrité du territoire.

Aujourd’hui, avec la volonté de briser l’unité du pays, le Colonel AZALI retrouve contre sa politique aventurieuse Bimbini avec comme tête de pont, le neveu de SAID ALI MOHAMED, l’engagé MCHINDRA ABDALLAH MCHINDRA.

Peut on facilement oublier un tel village ressource? NON! NON! NON! Bimbini ne mérite pas une telle ingratitude jusqu’à ne pas bénéficier des infrastructures routières Sima/Moya.

J’appelle les autorités de l’Union et de l’île d’Anjouan à inclure Bimbini dans le réseau routier signé par le vice Président Moustadroine.

J’attire l’attention des Bimbiniens aux postes des responsabilités des superstructures de l’Union comme de l’île à défendre bec et ongle un droit fondamental. Il ne sagit pas d’une mendicité, mais d’imposer les droits d’un Bimbini qui fait tous ses devoirs national et régional.

Si l’ingratitude n’avait pas tué la mémoire de ce pays, des tels hommes ne seraient-ils pas l’alternative pour une solution à son développement?

Merci SAID ALI MOHAMED!

BEN ALI.

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2 commentaires sur Qu’est ce qui freine le développement des Comores?

  1. Bel article et bel exemple de patriotisme. L’inconvénient des réseaux sociaux est d’être obligé de lire les idioties des personnes que je qualifie des « déchets provocateurs » qui n’ont aucun courage. ça veut dire quoi Saym Boun ? C’est la « démocratie ».

    Ahmed MOHAMED

  2. Si les Comoriens tenaient bien les évènements historiques, azali aurait dû être Pendu. Mais ce que  »l’homme retient de l’histoire ce qu’il ne retient rien ».
    Azali eut livré le pays aux mercenaires conduit par Denard. Il s’agit donc, d’une trahison.

     » L’histoire ne doit pas nous fournir que des exemples de paix violée ». Elle peut heureusement évoquer les personnes qui ont marqué leur temps en faisant avancer l’humanité. Toutefois, d’autres sont censés être les traîtres de la nation. Par exemple, les déserteurs de l’armée, auxquels doivent être bannis.

    Il faut dire que les Comoriens n’arrivent pas à distinguer les héros de la nation et les traîtres de la République. Car, valoriser ceux qui ont versé leur sang pour la bonne cause est une bonne chose,notamment ceux qui sont morts pour libérer le pays des mercenaires. Par contre, les collaborateurs de Bob Denard, comme azali assoumani doivent être hué partout sur le territoire. Les premiers méritent les honneurs de la nation, contrairement aux derniers auxquels doivent être méprisés, voire déchu de leur citoyenneté.

    Il faut souligner que seuls les Comores, ne honorent pas la mémoire de ceux qui sont tombés pour sa libération.or, la mémoire pour des héros donnent la morale aux citoyens, surtout dans une période de crise.

    Par ailleurs, il est temps de réfléchir sur la question des hommes et femmes décédés en raison de leur manifestation pour la dictature de Denard.

    Dans cette période sombre de notre histoire politique et institutionnelle, reconstituer la mémoire de ceux qui se donnaient pour objectif de se débarrasser des mercenaires dans notre pays.

    Si ces personnes sont les oubliées de notre pays.Il est strictement temps que justice leur soit rendue.Car, le pays ne doit pas accepter les officiers militaires qui ont livré le pays à des pirates.

    Il vrai que les humains sont ingrats et ne reconnaissent pas ce que les autres font pour eux. En effet, ils sont tellement emportés par le besoin du moment et que les malhonnêtes réussissent toujours à les tromper. C’est ainsi que le putschiste azali trompe toujours les Comoriens.

    Si azali assoumani avait l’amour de son pays, il l’aurait montré dans le passé. Mais, il est face à une population qui ne pense pas et une armée mal informée. Il s’agit d’une institution qui n’arrive pas à se positionner face à un président qui la méprise. Ce dictateur a compris que les officiers militaires Comoriens sont privés du sens de la République.Contrairement à ce que azali pense,un militaire pourrait s’emparer du pouvoir pour rétablir de l’ordre. Il faut dire qu’à partir du moment où l’armée est capable de justifier la prise illégale du pouvoir, l’opinion internationale la validera systématiquement. C’est le cas dans une période de soulèvement des citoyens contre un projet de changement d’une constitution à des fins politiques. D’ailleurs, nous avons vu en Egypte.

    Il faut dire donc, que pour devenir président dans l’archipel des Comores, il faut être un traître. Mais, les héros sont inconsidérés dans un pays où les corrompus demeurent les maîtres du gouvernement.

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