Après les efforts de Kiki pour fermer la radio Kaz, seul organe de presse qui ose prendre position contre le régime en place, Azali Assoumani a pris le relais de son ministre de l’Intérieur. En effet, lors de son discours en langue nationale ce vendredi au palais présidentiel, Azali s’en est pris à la radio Kaz. « La liberté ce n’est pas d’invectiver le président de la République ou le Mufti.
Qu’une ville toute entière tire satisfaction et fierté à l’idée d’avoir une radio dont l’objectif n’est rien d’autre que d’insulter les autorités est une chose qui sort de l’ordinaire » a-t-il dit avant d’appeler les villages à jouer un rôle consistant à empêcher les opposants de tenir des propos discourtois et offensants à l’égard des autorités étatiques. Par cette sortie, le chef de l’Etat montre qu’il goute peu à l’idée de laisser une radio s’exprimer librement. La preuve, ces nombreux piques adressés aux médias.
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