Comme à l’accoutumée, le juriste ne manque pas une occasion de décortiquer et mettre en charpie l’actualité. Le but: essayer d’apporter un peu plus de lumière aux Comoriens avec une façon bien à lui. Cette fois, c’est un arrêté de la gouverneure de Ngazidja qui est en question. Ledit document est charcuté par le juriste le plus admiré du pays.
« Le retour l’hydre à deux tête
La Constitution c’est Trunk; le super guerrier du futur de retour dans le présent ou le passé
J’ai lu les visas, j’ai rigolé…parce qu’on a encore innové. Je cite :
« Vu la constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, révisée en 2009, en 2013 et adoptée par référendum du 30 juillet 2018 » ( Bonjour la syntaxe, rien compris)
Mais du coup, la Constitution, elle date de quand ??
Passons, sur le « c » minuscule qui trahit le peu d’égard qu’on prête à cette Loi, jadis fondamentale et reprenons :
Si la Constitution de l’Union des Comores date du 23 décembre 2001, comment a-t-elle pu être adoptée en 2018 ? D’ailleurs, si vraiment elle a été adopté en 2018, comment a-t-elle pu se faire réviser, deux fois et cela avant même qu’elle ne soit adoptée ? À moins que, l’on ait deux Constitutions : une, adoptée en 2001 et revisée par la suite à deux reprises. Puis, une autre, adoptée en 2018, et pour l’heure, piétinée par ses propres promoteurs, à defaut d’être révisée. Mais du coup, laquelle est la bonne.
Pauvre de la République… Merci pour cette pause, je retourne derrière le mac ».
Réagissez à cet article