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Rapport de la mission de la Ceni en France : La diaspora invitée à acquérir la carte d’identité nationale

COMORIENS DE L’ETRANGER. Au niveau du chronogramme des inscriptions sur le fichier électoral , prévu entre septembre et novembre de cette année, la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) explique qu’il «répond aux impératifs réglementaires et légaux». Dans le court terme, ce sont les activités préliminaires comme le recrutement, la formation et le déploiement des agents recenseurs qui vont débuter. Al-watwan s’est procuré une copie du rapport de la mission que la Ceni a effectuée en France et vous en livre ici de larges extraits.

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Un premier atelier a été organisé le 31 juillet à Paris avec 8 représentants de certains pôles, dont ceux de Paris, Nantes ou encore Dunkerque. Pour les différents acteurs, il y a un manque de représentation féminine au sein de la Commission technique nationale de la diaspora (Cntd).

Par conséquent, «une ouverture aux femmes et aux autres composantes de la diaspora est à envisager». Pour ce qui est de la population électorale, la société Semlex évoque l’existence de 440.000 personnes détentrices de la carte nationale. A en croire la Cntd, 110.000 personnes sont en âge de voter et «il a été convenu de garder une moyenne comme électeurs cibles par rapport à ces chiffres».
«D’autres chiffres de la préfecture des Bouches du Rhône donnent le nombre de 40.000 citoyens franco-comoriens qui votent dans les élections françaises, rien qu’à Marseille. Ce qui revoit à la hausse les prévisions de tout le territoire français», lit-on dans le rapport de la mission.

Au niveau des inscriptions sur le fichier électoral, il en est ressorti qu’il existe trois catégories de Comoriens établis ou résidant dans l’Hexagone : «ceux qui possèdent la  carte d’identité nationale comorienne ; ceux qui ont les pièces nécessaires pour la faire, qui n’ont pas fait la démarche et ceux qui n’ont pas encore les pièces exigibles pour l’établir». Les détenteurs des cartes seront privilégiés pour s’inscrire dans le fichier électoral.

Quant aux deux dernières catégories, l’une devra être «incitée» à entamer «la démarche et les procédures d’acquisition de la carte d’identité nationale et d’inscription sur le fichier». Il faudra ensuite «faciliter l’acquisition de la carte nationale d’identité et l’inscription au fichier électoral à la troisième, en acceptant la présentation d’un document attestant l’identité et d’un justificatif de la nationalité comorienne d’un des parents de l’intéressé».

A Marseille, «il était question, d’entrée de jeu, de l’organisation, de la représentation et de la gestion  de la Ceni eu égard à la préparation et la conduite du vote de la diaspora». Des kits d’enregistrement, (à raison de deux agents recenseurs par kit), seront mis à la disposition de la diaspora pendant deux, voire trois semaines.

Au niveau du chronogramme des inscriptions, prévu entre septembre et novembre de cette année, la Ceni explique qu’il «répond aux impératifs réglementaires et légaux». Dans le court terme, ce sont les activités préliminaires comme le recrutement, la formation et le déploiement des agents recenseurs qui vont débuter. Le coût de la révision du fichier électoral aux Comores et en France métropolitaine est estimé à 1,3 million d’euros selon l’expert dépêché par l’Union européenne.

La mission a proposé plusieurs recommandations sur les treize pôles recensés en France, notamment  la mobilisation de la communauté comorienne vivant en France afin d’accueillir et accompagner les activités relatives à la préparation et la tenue des prochaines échéances présidentielles et celles des gouverneurs des îles, mais aussi la disponibilité des locaux des différentes associations de la diaspora, en plus des ressources humaines, pour faciliter les activités relatives au recensement des électeurs, entre autres.

Abdallah Mzembaba / Alwatwan

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