En ce moment

Réactions après les démissions en cascades au CPAN

Les réactions se multiplient après les démissions. Analyses des journalistes :

Pour Maoulida Mbaé du journal la Gazette des Comores :

Avec les démissions en cascades au Cpan des certaines figures des proues, le mouvement du 11 août reste l’ombre de lui-même et le Cpan en phase de perdre sa colonne vertébrale. Ce qui le condamne à une paralysie certaine ou la mort clinique. Une situation embarrassante pour le chirurgien orthopédie, entre tenter l’opération impossible de recoller la colonne ou prescrire l’euthanasie pour le patient. C’est dans des telles situations qu’on reconnaît le bon médecin. Statut visé !

Pour Ali Moidjié, président du conseil national de la presse et l’audiovisuel :

Les démissions en cascade au CPAN ne sont pas des événements anodins sans conséquences. Nadia Tourqui, Amina Abbas et Ahmed Thabit ne sont pas n’importe qui …On ne peut pas balayer d’un revers de la main les accusations qu’ils formulent pour expliquer leur départ. Se tromper n’est pas une faute mais persister dans l’erreur en toute consciente en est bien une.

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

1 commentaire sur Réactions après les démissions en cascades au CPAN

  1. Azali assoumani mougabe a-t-il été mal conseillé? La réponse est oui.
    Dans le prince, Machiavel disait la phrase suivante : Il y a si loin la manière dont on vit à celle dont on devrait vivre. Puisque celui qui laisse ce qu’il vit pour ce qu’il devrait vivre, il se met très vite en difficulté. En effet, le colonel a tous les pouvoirs hormis celui du parlement. Il s’agit d’un levier pour mener à termes ses entreprises. Mais, l’entourage du colonel n’a pas pensé à tous les scénarios, y compris ceux de la communauté internationale. Il était très judicieux au début du mandat de passer à l’action.

    D’abord, l’opposition fragilisée par la défaite n’avait pas le soutien du peuple. Et avec le contexte dans lequel l’élection a eu lieu, il était très subtile de dissoudre les institutions en utilisant la tromperie. Car, au début d’un mandat le peuple et l’opposition abandonnent la vigilance .Néanmoins, il est très difficile en ce moment, de mettre en oeuvre une démarche rationnelle,d’autant plus que le reste du monde nous observe avec attention.
    Par ailleurs, le chemin est très étroit pour le dictateur. Car, le temps presse pour son mandat. Il est donc, utile et nécessaire d’organiser un référendum populaire pour tenter de sortir la tête dans l’eau.Car, azali assoumani mougabe à perdu totalement la guerre mais il lui reste une bataille, c’est le référendum.

Répondre à Mmadi Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!