Mutsamudu, Après les événements tragiques qui ont opposé Bazimini à Koki, l’heure est à la réconciliation. Dimanche dernier, les notables des deux villages sages ont arraché une trêve dans ce conflit intercommunautaire. Mais le calme est précaire.
Lundi matin, la vie a repris son cours normal dans les deux localités et les routes étaient de nouveau accessibles. Les déplacés ont fait leur retour au village et les artisans de la paix continuent leurs bons offices.
Vendredi à 14h, une pluie diluvienne s’était abattue sur le village. Et après la destruction des bibliothèques de l’école primaire, les livres exposés sur la route ont tous été détruits par la force de l’eau. L’UNICEF, à travers l’enseignement primaire de Ndzouani, la cellule d’écoute et la croix rouge au niveau d’Anjouan redoublent d’efforts pour trouver une solution.
« On doit vite réagir, pour la rentrée des enfants. Les deux villages doivent s’impliquer à fond pour la réparation de ce dégât », assure Fatima Bacar de la cellule d’écoute. Et elle d’ajouter « C’est un grand viol contre les enfants que de détruire une école. C’est aussi brûler l’avenir des enfants. Une enquête doit être ouverte ».
La réconciliation est faite pour des raisons politiques et commerciales car Bazimini est devenu depuis 2010 le village commercial de Ndzouani, après Mutsamudu.
Nabil Jaffar (HZK-Presse)
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