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Référendum : l’opposition morte noyée dans cette naufrage de la démocratie

-Sambi mis dans un camp de concentration par le despote KIKI sur les ordres du fasciste Azali.
-la purge s’abat sur salami désigné commanditaire d’un fantastique crime imaginaire.
-El Barwane, Wadaane, Ali Bazi, Razida,Moustoifa enlevés par la justice, séquestrés, puis éliminés politiquement.
Sans abuser du langage, La répression et les méthodes machiavéliques qu’Azali fait siennes pour faire disparaitre ses opposants de la scène politique ressemblent à bien des égards à celles des dictateurs sanguinaires. A la seule différence que les fosses communes où jadis on enterre ses adversaires politiques sont remplacées par la mise en résidence surveillé et les prisons. Tout cet acharnement d’Azali a l’endroit de Sambi a pour objectif d’inciter ceux qui sont encore épargnés de se taire sous peine d’être aussi emmurés vivant.

Azali est un dictateur répugnant, cela va sans dire. Son avocat said larifou l’a décrit comme le grand voleur que les Comores n’ont jamais connu avec a son actif 19 milliards de nos francs dans un seul affaire. Donc c’est un voleur élevé au rang de dictature qui n’a pas besoin de se salir les mains par des éliminations physiques de ses adversaires politiques puisque tous ceux qui ont volé avec lui doivent se plier devant lui ou connaitre les affres des geôles. Abou Achirafi, Houmed Msaidié et consorts l’ont bien compris

La dictature d’Azali, on aura bien l’occasion de la lire dans les livres d’histoire. Elle trouve sa doctrine dans l’artifice juridique de l’article 12.3 .D’ailleurs son avocat Me Larifou a admis que cet article est « une dictature prévue et permise par la constitution en réponse a une situation d’urgence ». Or, cette même constitution a prévu la fin du 12.3 avec la disparition des circonstances exceptionnelles, période dans laquelle il est interdit d’organiser des élections. Qu’il nous soit ainsi permis de s’interroger sur le bien fondé de l’usage du 12.3 et le comment de l’organisation d’une élection dans une situation d’urgence, notre pire cauchemar est désormais cet article qui s’étale sur le long terme au-delà jusqu’à arpenter la nouvelle constitution. En occurrence, ce qu’on nous disait au départ être une circonstance exceptionnelle se prolonge jusqu’à se frayer un passage dans la nouvelle constitution. Conséquence : le projet constitutionnel est une version caricaturale de l’article 12.3 dans la mesure où on donne à cet article un usage permanant qui a pour but de légitimer la dictature par un referendum organisé dans la forfaiture.

Apres le 30 juillet, Azali ne manquera pas de jubiler une répression qui l’a fait gagner. Il va féliciter à merveille la brutalité d’une équipe de mythomanes qui n’a pas eu froid aux yeux d’avoir exécuté les salles besognes qui ont jalonnées sa victoire.
Apres le 30 juillet, l’opposition ne sera qu’un jeu. Peut importe qu’elle a le mérite d’avoir le peuple derrière elle, a chaque fois quelle hésite à attaquer ou recule, la dictature gagne du terrain.
Apres le 30 juillet, les comoriens ne verront jamais la disparition de l’article 12.3. C’est cet article qui va féconder la nouvelle constitution . son ADN est le portail de la normalisation d’une situation d’urgence qui va durer plusieurs générations.
A moins que chacun prenne conscience et s’engage sur la voie de la démocratie pour rétablir l’ordre constitutionnel, la dictature d’Azali a des beaux jours. Elle va se doter d’autres Mme Hadjira Oumouri prêt(e)s à vendre leurs âmes au diable.
Enfin, l’inéluctable révolution est en marche et c’est le moment ou jamais de changer les Comores. SOYONS TOUS DETERMINES A FAIRE BARRAGE A CE SIMULACRE DE REFERENDUM MAIS SURTOUT A CHASSER AZALI DU POUVOIR. ON NE PACTE PAS AVEC UN DICTATEUR

Par Cap Patrie

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1 commentaire sur Référendum : l’opposition morte noyée dans cette naufrage de la démocratie

  1. Moi je n’accepte pas d’appeler Azali DICTATEUR, c’est un mégalomane sanguinaire qui est loin d’avoir les idées d’Hitler, de Staline, de Saddam Hussein…qui, des dictateurs intelligents qui en ont développé leurs pays malgré les exactions…Par ailleurs, ce sont les Anjouanais qui sont mis à l’épreuve de démontrer s’ils obéissent l’ignorance Azaliste ou s’ils persévèrent dans la raison pour sauver l’honneur d’Anjouan et des Comores…

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