APRES LE HEDJI 2015. L’auteur de cette proposition de loi appelle les autorités nationales à tirer les leçons du cafouillage qui a marqué le Hedji 2015 (Paiement tardif des frais d’hébergement, vols partis à moitié vides, difficultés à se loger une fois arrivés sur place, etc.) pour mettre de l’ordre dans son organisation. Il est vrai que cette année, les pèlerins comoriens en ont vu de toutes les couleurs.
Dans un courrier en date du 5 octobre adressé au président de l’Assemblée nationale, le député Abdallah Mohamed Moussa, demande l’examen, pendant la session en cours, de la proposition de loi instituant un Office national pour le pèlerinage.
Le texte, composé de huit articles, propose la création d’une structure administrative dénommée «Office national pour le pèlerinage, aux lieux saints de l’Islam» qui serait rattaché à la présidence de l’Union. Il devra être chargé de la préparation du pèlerinage de l’inscription à l’encadrement des pèlerins pour les rites à effectuer en passant par le transport et l’hébergement.
Les autres missions consisteraient à la délivrance des autorisations préalables à toute personne physique ou morale ou regroupement désireux d’organiser le pèlerinage et d’exercer, pendant le déroulement du pèlerinage, le contrôle sur tout organisateur national de pèlerinage pour s’assurer du respect du cahier de charges.
Dans son troisième article, la proposition de loi souhaite que cet office national soit dirigé par un administrateur, titulaire d’un diplôme de 3ème cycle et nommé par décret. Ce fonctionnaire devra présenter au président de l’Union des Comores, trois mois après les opérations du pèlerinage, un rapport d’exécution du déroulement de ce rite religieux. Le texte propose aussi à ce que les membres de la commission d’encadrement du pèlerinage «soient nommés par décret présidentiel chaque année».
L’auteur de cette loi appelle les autorités nationales à tirer les leçons du cafouillage qui a marqué le Hedji 2015 pour mettre de l’ordre dans l’organisation du pèlerinage. Paiement tardif des frais d’hébergement, vols partis à moitié vides, difficultés à se loger une fois arrivés sur place, etc. Il est vrai que cette année, les pèlerins comoriens en ont vu de toutes les couleurs.
Asa / Alwatwan
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