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Réponse au coach des Coelacanthes : Ceci n’est pas un jeu d’échecs

Un échec, ce fut. Vous aurez beau gueuler, monsieur Amiredine Abdou, et traiter les gens de tous les noms d’oiseaux mais, je le répète, « les Coelacanthes ont été tenus en échec à domicile », contre le Maroc. Le titre peut ne pas vous convenir. Je n’ai que faire. Nous ne sommes pas là pour entretenir les humeurs des uns et des autres.

Quand une équipe fait match nul, à domicile, cela est un échec. Quand une équipe ne prend qu’un point, sur six possibles, cela est un échec. Un échec d’autant plus flagrant, si l’on tient compte de la physionomie des deux matchs.

Maintenant, oui, c’était le Maroc en face. 46e au classement Fifa. L’on a braillé la même rengaine contre le Cameroun, 49e, qui n’a pourtant en rien été supérieur à nous. L’on a même vanté « l’exploit » du match nul. Mais, à un moment donné, il faut arrêter de jauger qui est en face pour, enfin, sauter le pas.

Qu’un média étranger juge que les Comores ont accroché, à domicile, les Lions de l’Atlas, c’est tout à fait comprehensible. Qu’ils disent le contraire eut même été surprenant. Mais nous, médias locaux, devons avoir un regard intérieur. Nous sommes là pour tirer l’équipe vers le haut, pas pour la faire reposer sur ses lauriers.

J’ai bien conscience du chemin parcouru. Je sais également qu’il a fallu 46 ans à Madagascar, avant de se qualifier à sa première phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Mais j’ai compris, surtout, que ce n’est pas en se contentant de si peu que l’on y arrivera un jour.

Tout ça pour dire que nous allons scruter, avec attention, le match retour contre le Malawi. Et si contreperformance il y a, croyez-le, nous l’écrirons. Avec regret, mais nous l’écrirons. J’espère néanmoins pouvoir écrire, ce jour là : « Les Coelacanthes l’emportent haut la main ».

Dayar Salim Darkaoui

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2 commentaires sur Réponse au coach des Coelacanthes : Ceci n’est pas un jeu d’échecs

  1. On est plus que des nullards. Il faut envisager plus et mettre la barre très. notre objectif n’est pas atteint. bah oui, nous ne sommes pas satisfait. Alors faites nous flammé contre le Malawi pour éviter les critiques de part et d’autre.

  2. Ben oui, il va falloir arrêter de fêter et de s’enflammer dans les rues pour une équipe qui perd ou qui au mieux fait match nul, est dernière de son groupe. Il va falloir arrêter de les accueillir au palais présidentiel juste parce qu’ils ont fait match nul. On ne peut plus se contenter de si peu.

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