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Ridja répond à ses détracteurs politiques

Régulièrement pris à partie par l’opposition dans le cadre de ses fonctions au sein du (Cpan), lui qui ne pèserait pas grand-chose politiquement et dont le parti n’est pas reconnu légalement, Said Larifou, a répondu à ses détracteurs et n’y va pas de main morte. Il parle de partis de pouvoir puisqu’ils seraient nés et renforcés avec le pouvoir. Selon lui, la légitimité des partis qui se gargarisent aujourd’hui repose sur les moyens de l’État. 

«C’est bien facile d’utiliser le pouvoir pour commettre des fraudes massives, les moyens de l’État pour s’assurer les élections et venir ensuite exhiber ses élus. Ce sont des attaques qui n’honorent pas des gens qui ne veulent pas le changement. Un changement que j’incarne depuis 17 ans en étant un des éléments clés» a-t-il dit avant de donner rendez-vous à ces partis pour les prochaines élections locales, «des échéances que mon parti n’a jamais pris part». Il a tenu à rappeler que tous les partis ont toujours eu à faire avec le Ridja et pourtant «nos moyens sont limités ». «Certains de ces partis sont devancés par Ridja et ceux qui sont devant, c’est avec une différence minime mais cette fois, on verra puisque nous serons dans les élections locales pour la première fois » devait-il annoncer.

Mohamed Youssouf 

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2 commentaires sur Ridja répond à ses détracteurs politiques

  1. C’est un lèche-botte ce monsieur. Après 17 ans de recherche d’un poste politique, aujourd’hui, il en a marre et il participe à aider à l’instauration de la plus grande dictature de ce pays depuis 42 ans. Il doit juste calculer ce qu’il aura gagné et se dire qu’un jour tout se paye. Attendons le jour où les comoriens feront de vraies assises pour entendre ses réponses devant le barreau. Bonne chance dans cette voie

  2. Il est triste d’entendre ces propos venant d’un juriste.
    Cela nous donne tellement la nausée quand un avocat de formation soutient un dictateur qui cherche à s’éterniser au pouvoir. Monsieur Elarif, les Comoriens n’ont pas une cour constitutionnelle pour vérifier la conformité des lois par rapport à la constitution et aux traités internationaux. Sachez que le budget 2018 a été adopté sans qu’une cour constitutionnelle soit en mesure de valider la sincérité de ce dernier. Il est vrai que l’homme a besoin des amarres pour se maintenir début. Car, la misère, nos erreurs et les besoins du moment nous poussent au fond du trou.
    Il ne faut pas oublier que Monsieur Elarif a été insulté par le dictateur local azali assoumani Mougabe à mitsamihouli. On peut être affamé devant une citerne pleine d’alimentation. Car, si ce n’est pas la honte tout le monde aurait avoir des poils partout. Il est donc nécessaire pour un homme politique de préserver sa réputation.

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