En ce moment

Said Ali Cheyhane, le Talon d’Achille du candidat Azali

Ses détracteurs lui ont trouvé un joli pseudo en détournant ses initiales : SAC = «le Sac à merdes ». Son incompétence est de notoriété publique au point que les cadres du ministère des Finances se délectent, en privé, de ses raisonnements technico-farfelus. Malgré cela, l’homme est imbu de sa personne, toujours égal à lui-même : arrogant et désagréable. Mais, ce qui inquiète le plus les partisans du parti présidentiel, c’est sa propension presque maladive à diviser la CRC et à l’affaiblir inconsciemment au risque de causer sa défaite. Et pour quel objectif ? Assouvir son envie de devenir le leader politique incontesté de Bambao. Nous vous dressons ici le portrait de cet incurable ambitieux, qui se voyait calife à la place du calife avant que le président Azali ne jette son dévolu sur Moustadroine Abdou.

Le ministre des Finances a fait sien cet adage populaire : «Diviser pour mieux régner». Il l’applique avec zèle, dévoré par son ambition pathologique de devenir le leader incontesté et incontestable de sa région, le Bambao.
Convaincu que son inexpérience politique et son bagage intellectuel ne lui permettraient pas de s’imposer, Ben Slimane a donc entrepris de semer la zizanie au sein de la cellule régionale du parti et ainsi tirer profit de la situation. Il n’est un secret pour personne que les divisions qui minent aujourd’hui la CRC-Bambao et qui risquent de réduire les chances de victoire du parti présidentiel dans cette région sont provoquées par «Monsieur Sac à merdes», à travers de vilaines manœuvres de bas étage et des procédés proches de la mafia.
La région de Bamabo, en quête d’un vrai leader parmi les barons du pouvoir, ne veut pas d’un homme rancunier, fermé et intellectuellement limité. Elle a besoin d’un homme de poigne, d’un rassembleur, doté d’une certaine hauteur de vue, capable de réconcilier les uns et les autres et de servir de trait d’union entre les différentes composantes.
Au lieu de profiter de sa position au gouvernement pour apaiser et rassembler comme le ferait un responsable digne de ce nom, Ben Slimane ne cesse de mettre de l’huile sur le feu, à tel point que les militants de la CRC dans le Bambao, jadis soudés et unis, se regardent aujourd’hui en chiens de faïence et sont incapables de travailler ensemble.

Après avoir réussi son coup dans le Bambao, aidé en cela par son mauvais génie, le philosophe Mohamed Issimaila, Ben Slimane veut exporter sa démarche suicidaire dans le Oichili, d’où serait originaire l’un de ses parents. Aveuglé par sa haine contre Maoulana Charif, le vice-président de l’Assemblée nationale, à qui il cherche à ravir le leadership de cette région (encore ?), il y reproduit ses manœuvres diaboliques de division. C’est ainsi que la CRC, qui devrait être encore plus forte que jamais dans le Oichili après le ralliement de Djaé Ahamada, part avec ce handicap : la désunion. Car, il faut le dire, en tant que ministre des Finances, les militants semblent le craindre pour les multiples services qu’ils sont censés un jour lui demander. Jusqu’où Ben Slimane mènera-t-il cette logique suicidaire ? Mais, la vraie question est : Pourquoi on le laisse faire ?
Ses limites intellectuelles alimentent les discussions sur les places publiques. Dans une précédente interview, il n’avait pas réussi à faire le distinguo entre « emprunt » et «fonds propres ». Les cadres du ministère des Finances s’étaient étranglés de rire ce jour-là. Mamadou avait cette phrase dans la bouche durant une semaine : « SOUBHAN-ALLAH LINU TSI BAYA ». Mais, quoi de plus normal quand on se fait entourer de gens qui méconnaissent ce qu’est le PIB comme son Dircab dont l’arrogance le dispute à l’ignorance. Ou le Daf, un médiocre lettré parachuté dans un poste si stratégique dont il n’a aucune connaissance.

Au sein de la CRC, certains l’appellent le « Grand Diviseur » tant il cherche, partout où il passe, à disloquer, jamais à construire. Dans le gouvernement aussi, il a son clan et se dresse contre les ministres susceptibles de freiner ses ambitions politiques. Il va jusqu’à retenir leurs frais de voyage et autres perdiems, confondant les caisses de l’Etat avec ses poches. La petitesse de l’homme n’a pas de limites.

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

1 commentaire sur Said Ali Cheyhane, le Talon d’Achille du candidat Azali

  1. Les résultats de M. Said Ali Chehane plaident pour lui. Il a réussi là où ses predécesseurs ont lamentablement échoué: le PAIEMENT REGULIER DES SALAIRES des fonctionnaires. Voilà un type qui compte sur l’auto-financement, là où Mamadou cultivait la mendicité. Voilà un type qui vante l’autofinancement là où Mamadou se félicite des aides et dons diverses. Pour la 1ère fois les Comores sont capable de financer eux-même leur scrutin.
    Et tu appelles ça incompétence? Non Monsieur. Savez-vous de quoi vous parlez? L’actuel ministre des finance fait preuve non seulement de compétence mais aussi de dignité. il est pertinent dans ses écrits, ses paroles et surtout dans ses actes.
    L’ayant connu au lycée je peux te dire que c’est un type très brillant.

    J’espère qu’ AZALI sera viré de la présidence, mais je vais regretter le départ de ce brillant ministre des finances. Il prouve que la nouvelle génération peut dignement changer les choses.

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!