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Said Ali Cheyhane, un leader en carton-pâte

Said Ali Cheyhane n’est, en réalité, qu’un leader en carton-pâte, qui cherche
à enfiler un boubou plus grand que lui. C’est normal s’il en traine des pansentiers sur le sol.

Un vrai leader politique doit disposer d’abord d’un fief. Celui qui prétend l’être
sans une base électorale solide n’est qu’un affabulateur patenté et un Tartufe.
C’est le cas du Ministre des Finances, Said Ali Cheyhane, minoritaire dans sa
propre région, le Bambao, où il est détesté pour son esprit clanique et divisionniste.
Voici la confidence poignante d’un jeune de la CRC de Gnumadzaha : «Si
Cheyhane est impopulaire dans le Bambao, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même.
Son arrogance nous insupporte tous, même nous qui sommes du même bord
politique que lui. Il n’est ni sociable ni coopératif. C’est difficile pour lui de serrer la
main à un vieux notable ou saluer une vieille dame. Un politique qui refuse le
contact avec la population est un opportuniste notoire. Cheyhane a juste besoin d’une cour qui
lui fait des courbettes matin, midi et soir. C’est le cas d’Abdousalam de Moidzaza
Djumbé, Issimaila de Mbachilé et autres. Moi, il n’est plus question que je fasse
ça à un homme qui vaut moins que moi en termes de connaissances. Mohamed
Issimaila, qui est un homme extrêmement intelligent, a décidé de s’éloigner de lui.
Ce serait non seulement une honte, mais sa fin politique si Cheyhane devenait le
leader de Bambao.» Fin de citation.
Said Ali Cheyhane n’est, en réalité, qu’un leader en carton-pâte, qui cherche à
enfiler un boubou plus grand que lui. C’est normal s’il en traine des pans entiers.
Il suffit d’analyser de très près le comportement impulsif du Ministre des Finances
pour se rendre compte de sa petitesse de vue et de son irascibilité. L’homme est,
en effet, trop susceptible pour avoir la carapace d’un chef de file. Jugez-vous en :
depuis deux ans, Said Ali Cheyhane n’a pas mis ses deux pieds à Mboudadjou-
Bambao et pour cause : il a été hué lors de son dernier passage dans ce village
par les cousins d’Abdousalam cité en haut et de Moudjahid. Comment peut-on
prétendre être leader et avoir une telle attitude enfantine ? Comment peut-on
prétendre être leader et pratiquer l’exclusion contre tout un village ? Comment
peut-on prétendre être leader et dresser les uns contre les autres ? Au lieu de
comprendre cette colère des jeunes de Mboudajou contre lui, écouter leurs
doléances et tenter un rapprochement, il se rebiffe.
Ses affidés ont hérité de leur chef ses mauvaises manières. Par exemple, ni le
Daf du Ministère des Finances, ni le DGA de la BDC, Aminata Said Mvoulana, ni
le chef de birgade à l’AGID, ni Marie Mzembaba, représentante de l’Etat à Moroni
Terminal n’avaient fait le déplacement à Séléa lors de l’ouverture officielle du QG

de campagne d’Azali de Bambao ya Hari dont ils sont tous issus. Quelques jours
plus tard, on les a tous retrouvés à Mbachilé, pour le QG de Bambao ya Boini,
juste pour qu’ils se fassent remarquer par leur boss. Ce dernier ne tardera pas à
comprendre qu’il est mené en bateau par ces tristes personnages.

Bien avant le meeting de Mitsamihuli, ils se sont réunis au Retaj pour poursuivre
leur réflexion diabolique et haineuse contre certains leaders de Bambao dont le
seul tort est de ne pas se courber devant le « Sac à merdes ».
Les jeunes proches de Cheyhane le disent entre eux : il ne s’intéresse, en réalité,
qu’à son village de M’vouni, qui ne lui a, pourtant, jamais rendu la pareille. Il est,
en effet, très rare qu’il fasse le déplacement dans un autre village ou ville de la
région. Soit, tout le contraire d’un vrai leader.

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