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Said Larifou, l’avocat des égarés

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LARIFOU « L’art Fou » : l’homme à ne pas croire !
S’il faut résumer le développement de M. Njoh-Mouelle en un mot au sujet de l’homme critique, nous dirions qu’il s’agit d’un homme égaré dans un tourbillon de valeurs ; il est un homme culturellement dédoublé, à mi-chemin entre lui et lui-même, c’est-à-dire entre ce qu’il est fondamentalement et ce qu’on a fait de lui. C’est d’ailleurs en ces termes que ce dernier le présente lui-même : l’homme critique ne sait pas où il va ; il vogue à la dérive sur une mer elle-même critique. La crise de l’homme critique s’appelle dépersonnalisation, fausse identité ou identité d’emprunt, sous-développement du rationnel. À travers ces faits et son quotidien, nous comprenons très aisément la personne qu’incarne Elarif. Notre maître, par excellence, l’avocat des égarés, oui, on pèse les mots, car nos dires ne sont pas à vérifier, ils sont plutôt à voir. Ce constat est le suivant : l’Africain de double nationalité n’est plus elle-même, et par là, ces Africains ne sont plus vraiment africains. Mais s’ils ne sont plus vraiment africains, ils ne sont pas totalement l’autre et la situation de ces hommes est cette situation de crise identitaire et culturelle. La question ici est : qui est-il ? Ou, s’il faut en croire M. Njoh-Mouelle, pour qui, en Afrique, l’affirmation de la personnalité se fait sous la tutelle d’un groupe : qui sont-ils ? Il faudrait peut-être ajouter à cette question l’expression « en réalité », de telle sorte que la désignation de notre maître soit clairement misée en évidence.

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Il se passe du français, histoire de fuir sa nation et ses devoirs patriotiques, il est l’homme qui se dit politicien et pourtant jusque-là, il n’a jamais accepté les responsabilités politiques. Il s’est désigné comme l’homme légitime à être aux commandes de la nation sinon aucun service ne lui revient de devoir.

Il fut un temps, la population comorienne lui a accordé sa confiance. On était alors convaincu qu’il était une victime de la machine politique, jusqu’à qu’il se remette en cause tout seul et nous fasse comprendre qu’il se forçait à se faire des ennemis (imaginaires ou réels). Il y a beaucoup à dire sur la personne de Monsieur Elarif.. On peut aussi se demander qui est-il cet avocat qui, aux bénéfices des opposants de ses clients préfère abandonner ces derniers à mis chemin parce qu’il reçoit plus de rançons de la part des adversaires, on peut citer entre autres le cas de « Samson et l’État malgache » …

Il est l’homme à ne pas croire : parmi ces divers scènes d’humours et d’hypocrisies on peut noté son soutien énergique et financier au mollah (par la suite souligner ses prises de tête, son acharnement contre ce dernier qui allait avec des accusations et des insultes de tous genres). Après il y’a en a sa prise de contact avec Sambi de nouveau et sa défense pour la postulation à la candidature de l’ex-président , son changement d’avis à brusque , son acharnement et ces critiques contre le gouvernement en place comme à ces gouvernants notamment Mamadou et Msaidié , sa demande et son souhait de soutenir La CRC du colonel Azali, et son ralliement inattendu avec ces hommes qui se cachait pas à les critiquer.

Pour faire court, on a juste l’impression que Maître incarne l’homme schizophrène.

Le problème de ce Monsieur est donc un problème identitaire et sur ce point, nous pouvons affirmer qu’il est critique car n’ayant pas rompu le cordon ombilical qui le lie avec l’Afrique traditionnelle, il n’a pas vraiment goûté les mamelles de la mégère occidentale qui réclame que le cordon soit coupé définitivement. Il peut apparaître français ou comorien, politicien ou juriste mais mauvais perdent toujours, il est aussi ce délinquant qui a toujours à faire contre les services de police et de justice qu’ils soient comorienne ou françaises , il est cet homme qui incite à tout moment la haine entre le peuple et pourtant il se passe de juriste  » l’ami de la paix » , celui qui n’a pas peur d’inventer des histoires justes pour faire parler de lui. Il y a un manque aujourd’hui dans sa culture. On ne sait plus toujours avec certitude ce qu’il faut croire, ce qu’il ne faut pas croire de lui ». En quoi est-ce que l’homme critique est médiocre ? Cherchons à savoir qui est cet homme ? Que veut-il en nous et pour nous ? Est-ce qu’il nécessite des réponses à ces accusations, ces insultes, ces propos diffamatoires ?

Souef Marwane

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