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Saïd Larifou répond à un article de Cap Patrie qui l’accuse d’être un obstacle à la lutte de la diaspora

Bonjour à tous,

Je suis régulièrement pris à partie par une page Facebook répondant au nom de “Cap Patrie”. Vraisemblablement, les administrateurs de cette page ont la mémoire courte. Ils semblent convaincus que mes actions politiques et sociales tournent uniquement autour de mon engagement pour la tenue des Assises nationales, lesquelles n’étaient en rien pour une personne en particulier. Depuis plus de 20 ans, je suis pleinement investi en faveur de mon pays. Politiquement, j’apporte mes diverses visions en faveur d’un Etat profondément démocratique. J’ai régulièrement payé au prix fort mes combats politiques qui ne visent que le respect des droits humains et l’amélioration du quotidien des Comoriens. À lire ici l’article de Cap Patrie👉https://www.comoresinfos.net/diaspora-comment-pourras-tu-sauver-ton-peuple/

J’ai consacré et je consacre ma vie à mon pays. Pour le bien-être de mes concitoyens, j’ai été salement amoché à l’aéroport de Hahaya, j’ai connu la prison… Au niveau international, j’ai lutté pour la dignité de mon pays et de mon peuple. J’ai défendu bec et ongles les droits de mon pays notamment dans l’affaire opposant Les Comores au mercenaire Bob Denard et la France. Entre autres affaires, j’ai croisé le fer avec le Fn pour l’assassinat d’un jeune Comorien à Marseille et j’ai fait condamner les assassins. Aujourd’hui, je ne déroge pas à mes principes de lutte en faveur de la démocratie, des droits et des libertés fondamentaux. J’ai engagé des actions en faveur des victimes de la dictature qui sévit actuellement au pays et pour ce combat, je fais l’objet de différentes attaques des plus ignobles. Toutefois, ces insultes n’ entament en rien mes convictions.

Mes actions sociales ne sont pas non plus à présenter ni à détailler. Je suis toujours engagé au côté de la jeunesse notamment de l’avenir de demain, nos étudiants. C’est pour expliquer à Cap patrie et aux autres que les Assises ne sont qu’un chapitre de mon engagement. J’ai certainement fait des choix discutables, certes. Mais en 20 ans d’accompagnement, il ne peut y avoir que des actions qui obtiennent l’adhésion de tout le monde. Si mes choix peuvent être discutés, il n’en est pas de même de mon amour pour les Comores. Il faudrait par conséquent que les débats sur l’avenir de notre pays portent sur des idées et des actions. Ils ne doivent pas tourner sur des attaques de personne ou sur de simples affirmations ou autres insinuations sans fondements.

Saïd Larifou

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