Arrivé aux Comores le 19 septembre après quelques mois passés en France pour des examens médicaux, le général Salimou Mohamed Amiri a été accueilli à l’aéroport Prince Saïd Ibrahim par son comité de soutien et une foule immense.
La stratégie de communication de l’ancien homme fort de l’armée comorienne n’a pas échappé à plusieurs observateurs qui voient le général être candidat à la présidentielle de 2016. Plusieurs raisons pourraient motiver cette candidature dont l’éclatement du CRC, le manque d’un vrai leader politique au sein du mouvement orange, la popularité grandissante du général et le manque d’hommes politiques non corrompus.
A Dzahadjou, lors de son discours digne d’un chef d’Etat et une assistance acquise à sa cause, le général a remercié la foule qui est venue l’accueillir et a souligné que personne n’est à l’abri d’une machination et d’une injustice.
Le général se veut être à l’opposé de l’ex président Ahmed Abdallah Sambi qui est pour beaucoup impliqué dans l’assassinat du Lieutenant-Colonel Combo Ayouba et qui est aussi impliqué dans plusieurs affaires de corruptions dont le détournement de 5 milliards de francs comoriens (10 millions d’euros) du projet habitat.
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