Samedi, la Banque de Développement des Comores, en partenariat avec le ministère de la Santé, a organisé une journée propre dans la capitale.
Une journée propre pour contribuer à la salubrité publique. Samedi, la Banque de développement des Comores, épaulée par les agents de la préfecture et des agents de la Mairie de Moroni, a organisé une journée propre à Moroni. Une initiative applaudie et soutenue par les Nations unies, engagées pour la réussite de cette opération qui doit servir d’exemple au profit du développement des Comores en général.
« Il n’y a pas de vie sans la santé et il n’y a pas de santé sans hygiène, c’est pour cette raison qu’au-delà des programmes de gestion des ordures, le ministère de la Santé, appuyé par l’UNICEF, est en phase de finalisation d’un projet de traitement des déchets », a expliqué Maîssara Adam.
Pour lutter contre les maladies graves et contagieuses comme le choléra, il faut à tout prix prendre des mesures de protection de l’environnement afin d’éviter ces épidémies. La journée a vu la participation du directeur général de la BDC qui s’engage pour cette cause. « Prospérer la salubrité est avant tout un engagement civique et social », explique Garvais Atta, rappelant que « cela fait partie de notre plan d’action « Qualité, Hygiène Sécurité et Environnement (QHSE) » ».
Moroni collectionne les amas de déchets. C’est cette image dépréciative de la capitale qui a servi de déclic aux institutions telles que le ministère de la santé et l’UNICEF à concevoir des méthodes de salubrité.
« Loin de nous, la prétention de vouloir donner des leçons, nous estimons que cette modeste opération pourra compter et participer à passer le message d’une ville propre au profit de tous ses habitants », conclut-il.
Kamal Gamal Abdou (stagiaire) / LGDC
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