Un membre de la Ceni aurait discrètement quitté le pays au lendemain de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle et des gouverneurs des îles par la Cour constitutionnelle. Un autre a tenté le coup mais aurait essuyé le refus des autorités.
C’est le sauf qui peut à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) après le départ en catimini d’un commissaire au lendemain de la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle et du gouverneur de Ndzouani. Le commissaire aurait discrètement pris l’avion mais la destination reste pour l’heure inconnue du grand public. Il aurait bénéficié de sa double nationalité pour quitter le territoire.
Un autre membre qui n’est pas des moindres a voulu à son tour lui emboîter le pas mais il aurait essuyé le refus des autorités qui ont refusé de lui livrer un ordre de mission lui permettant de voyager. Des informations confirmées par une source proche de l’institution affirmant qu’il y a de l’ « agitation ».
Il faut noter que des forts soupçons de corruption pèsent sur certains membres de premier plan de la commission. Ces départs inopinés ne sont pas de nature à dissiper ces soupçons d’autant plus que l’institution est gangrenée par des affaires de détournement supposé de haut niveau qui ont auparavant provoqué le bras de fer entre certains membres et le président de la CENI.
Tout récemment, le gouverneur élu de Ndzouani Abdou Salami disait détenir des preuves d’une corruption présumée d’un membre de la commission, et demandait l’ouverture d’une enquête judiciaire.
En tout les cas l’image de cet organe en charge de la supervision des élections ne sort pas grandie après ce long processus qui vient de connaître depuis dimanche son épilogue.
Maoulida Mbaé /LGDC
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