Les habitants de Ndzuwani ont passé une nuit blanche mardi. Une nuit remplie d’inquiétude, voire de panique. La terre a plusieurs fois tremblé le soir de la veille.
La première secousse, ressentie pendant une quinzaine de secondes, ayant été fortement ressentie à Mutsamudu vers 19 heures. S’en sont suivies d’autres répliques, entre 22 heures et 1 heure du matin du mercredi, d’après les témoignages recueillis.
Mais c’est vers 3 heures du matin que la peur a gagné la population, avec l’annonce partout dans l’île (souvent au moyen de mégaphone), d’une « forte réplique imminente ». C’est alors que les familles ont quitté leurs foyers pour se regrouper dehors, dans des endroits dégagés, redoutant l’effondrement de leurs habitations. Beaucoup de personnes avaient aussi trouvé refuge dans les mosquées, priant Dieu de leur éviter une catastrophe.
Des secousses sismiques, l’île en connaissait pourtant depuis quelques jours, mais de faible intensité. Mais notons que parallèlement, une activité sismique intense a lieu sur l’île de Mayotte depuis jeudi dernier, et la forte secousse ressentie à Ndzuwani vers 19 heures du mardi, l’a également été à Mayotte, et sa magnitude a été même évaluée à 5,9, selon l’autorité préfectorale locale. Là-bas aussi, les mêmes scènes d’agitation nocturne et de prières collectives visant à implorer la pitié divine, ont été observées tout au long de la nuit.
Sm / Alwatwan
Réagissez à cet article