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« Sécuriser notre environnement commercial pour mieux nous développer »

Le Président Azali Assoumani s’est rendu au Palais du Peuple pour la Journée Internationale de la douane, célébrée depuis plus de soixante ans à travers le monde.

Les douanes comoriennes, une source de fierté et d’espérance

Montrant son attachement et l’importance toute particulière accordée à l’administration des douanes, le Chef de l’État a tenu à saluer le travail colossal, entrepris par le Ministre des Finances, le Directeur Général des douanes, l’ensemble des agents de l’Administration des douanes et tous les partenaires au développement qui font aujourd’hui des douanes comoriennes, une source de fierté et d’espérance.

Levier économique essentiel, la douane comorienne se situe au centre des échanges et de l’attractivité de l’investissement. Elle constitue un pilier principal de la politique du Gouvernement, aussi bien en matière budgétaire qu’en matière de régulation de l’activité économique.

Des réformes à entreprendre de toute urgence

Le thème retenu pour cette Journée Internationale des Douanes 2018 : « Un environnement commercial sûr au service du développement économique », inclue les réformes à entreprendre en urgence pour améliorer les conditions de vie des citoyens comoriens.

Ainsi, dans une perspective d’éradication de la pauvreté, et eu égard à la logique d’émergence entreprise par le gouvernement comorien, l’intégration régionale constitue une force pour faciliter nos échanges, assainir notre environnement commercial afin de créer des richesses, renforcer les initiatives privées et offrir des gains de compétitivité à nos opérateurs économiques.

Lutter efficacement contre la corruption pour mieux enclencher notre marche vers l’émergence

Pots-de-vin, fraude, extorsion, favoritisme, détournement de fonds, surfacturations, conflits d’intérêt…. La corruption qui se pratique à des degrés divers aux Comores et ailleurs, mine tous les efforts de développement et constitue un frein majeur au décollage économique.

Les ravages sont nombreux : pertes de recettes fiscales, déstabilisation de la gouvernance de l’État, diminution de l’efficacité de la police, de la justice, de l’administration pénitentiaire. Cela constitue un message négatif aux opérateurs économiques tant intérieurs qu’extérieurs.

La corruption concerne toutes nos institutions et tout le monde. De fait, engager une lutte implacable contre la corruption, n’est pas une option mais une nécessité.

Respect de la Loi et des règlements, culture de la transparence, mécanismes de contrôle, justice financière, la lutte sera longue et douloureuse mais la bataille doit et sera gagnée pour le bien de notre pays.

Les assises nationales, un marchepied vers l’émergence

Les Assises nationales convoquées entre le 05 et le 12 février prochains doivent nous permettre de repenser notre mode de gouvernance tant politique, sociale qu’économique.

D’autant que les actions visibles, menées ces deux dernières années, démontrent que le décollage économique est possible. De grandes choses peuvent être réalisées avec l’aide de tous.

Convaincu que l’action et le dialogue constituent, un véritable tremplin du renouveau de notre pays, le Président de la République, a tendu, une fois encore, une main fraternelle à tous les patriotes des quatre îles et à toutes les personnes éprises de changement, pour dépasser les clivages, les intérêts et les calculs politiciens afin de faire prévaloir l’intérêt supérieur de notre pays et répondre aux aspirations du peuple comorien.

Beit Salam

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