La brigade routière est à pied d’œuvre pour faire disparaitre les plaques étrangères du territoire national. Une centaine de véhicules déjà ont été saisis depuis le début du mois.
Conduire un véhicule avec une plaque d’immatriculation étrangère n’est pas qu’un « effet de mode ». Derrière la pratique, assez répandue, se cache une autre réalité.
« Des automobilistes apposent la plaque nationale sur celle d’origine, avec des vis. Durant la journée, ils paraissent être en règle mais le soir, ils l’enlèvent, et nous trompent comme ça », a révélé le commandant de la brigade routière, Toufail Ali Halifa, plus connu sous le pseudonyme de Charbon.
Cette façon d’agir est condamnable et donne du fil à retordre aux agents de la brigade routière qui sont troublés par ces pratiques. Depuis le début du mois, près de 100 véhicules avec de « fausses plaques » auraient déjà été saisis.
Toufail Ali Halifa interpelle les automobilistes à être vigilent quant à l’état de leur véhicule. Une voiture dont le rétroviseur ou encore les feux de stop manquent n’est pas en règle. « Ces manquements entrainent, juridiquement, la nullité de la visite », a précisé l’officier. Une situation alarmante quand on sait le nombre d’épaves qui obtiennent l’autorisation de rouler sur la route malgré le danger qu’elles représentent.
La chasse aux véhicules dépourvus d’immatriculation, est donc engagée dans la capitale où la circulation routière devient de plus en plus difficile. Même les voitures administratives devront désormais se conformer à la réglementation en vigueur sur l’ensemble du territoire national.
Toufé Maecha / LGDC
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