En ce moment

SOS – Une chômeuse espagnole met ses organes en vente pour subsister

Extrait de la vidéo publiée sur El Mundo dans laquelle la chômeuse de 44 ans a préféré garder l’anonymat.

Désemparée, une mère de famille espagnole a décidé de mettre tous ses organes non vitaux en vente afin de payer « un logement digne » pour elle et sa fille de 22 ans. « J’ai d’abord mis en vente un rein, maintenant je propose aussi les cornées de mes yeux, un de mes poumons, un morceau de mon foie… Je vends n’importe quel organe de mon corps à qui peut le payer », explique-t-elle dans une vidéo diffusée le 11 novembre sur le site du quotidien espagnol El Mundo.

Victime de mauvais traitements infligés par l’homme qui a partagé sa vie pendant près de deux décennies, cette femme de 44 ans, sans emploi, souffre d’une incapacité à 66 % et doit vivre avec 426 euros de pension d’invalidité par mois, auxquels s’ajoutent une maigre indemnité perçue par sa fille depuis la mort de son père biologique.

Dans l’interview anonyme publiée sur El Mundo, elle explique que c’est son ancien compagnon qui tente de la déloger. « J’ai reçu un préavis d’expulsion pour ma fille et moi. Nous n’avons pas de famille, nous ne savons pas où aller », confie-t-elle.

JUSQU’À DOUZE ANS DE PRISON

La quadragénaire, qui qualifie la vente de ses organes d’acte de désespoir, a mis en ligne sa première annonce il y a deux semaines. Pour l’heure, aucun acheteur potentiel ne s’est manifesté mais elle aurait déjà pris contact avec un médecin de Melilla, enclave espagnole située sur la côte nord du Maroc, qui pourrait être en charge des futurs prélèvements.

Selon l’Organisation nationale de transplantation espagnole, il est toutefois quasiment impossible de réaliser dans le pays une extraction d’organe puis une greffe, sans que les autorités compétentes n’en soient informées au préalable. En outre, depuis 2009, une réforme du code pénal espagnol a établi le trafic illégal d’organes comme étant un délit. Si elle venait à être interpellée, la quadragénaire encourrait donc jusqu’à douze ans de réclusion.

  • Facebook
  • Twitter
  • Google Plus
  • Delicious
  • Digg
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!