Voler et falsifier, sont devenus la promo de notre justice. Comment gérer les déviances et résoudre les conflits dans une société sans État ? Un débat esquivé et qui, faute d’apporter des réponses concrètes à des problèmes inévitables, favorise l’incompréhension, voire décrédibilise l’idée justice. Causerait sa perte si, par un événement toujours possible, surgissait l’espoir d’un autre futur.
Ainsi faudrait-il que dans notre société comorienne, il y ait un droit, s’indigne le naïf. Un droit mais aussi une justice et une police pour le faire appliquer.
Dans la société comorienne sont garanties : la liberté de voler , l’égalité de falsifier et la sécurité des complices. Ce fut le tort des justes voir normaux de croire que liberté, égalité, sécurité seront naturellement assurées par l’abolition des illettrés remplacée par l’état des faux docteurs et autres diplômés. Ce fut le tort des justes d’avoir cru que l’anarchie des clans les protégerait. sous la dictature du faux prolétariat en serait le protecteur. Chez les démocrates après la dérive puis la déroute des États dit dictateurs, ont cru voir continuent de croire que le blanc est leur premier ennemi. Dans les deux camps certains renversent l’argument.
En effet, le droit aux Comores n’existe que par la force et l’arbitraire. C’est ainsi qu’un noyau de certains magistrats aux casiers judiciaires remplis d’arrogance, de la haine de l’autre, de l’envie, de paraître, de toutes sortes de bêtises à l’exception du droit lui-même donc de justice et enfin d’appliquer les lois. A partir de là, il ne faut surtout pas s’attendre à autre chose qu’à des assassinats dont notre société civile cautionne avec cynisme. Une injustice rendue à un comorien vaut à un avenir volé à toute une famille entière. Nos complaisances sans limites, nos complicités illusoires et nos silences criminelles, sont les fausses communes de nos propres enfants. Il est temps que j’aille me coucher car demain, j’irai sur la place palabrer de ce qui s’est passé ce jour, pourquoi pas hier et quand à demain, c’est le soihamwedja.
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