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Télécommunication Libéraliser et réformer le secteur des TIC

​L’Autorité nationale de régulation des TIC, l’Union internationale des télécommunications et la vice-présidence en charge des télécommunications se trouvent en atelier sur la mise en œuvre de la libéralisation des TIC aux Comores favoriser l’accès au monde numérique.

Des membres de l’ANRTIC, de Telco, de la vice-présidence en charge des télécommunications, des représentants de l’Association des Consommateurs des TIC, des experts de l’UIT sont réunis depuis mardi àMoroni dans un atelier sur la mise en œuvre de la libéralisation des TIC aux Comores-favoriser l’accès au monde numérique. Ces rencontres ont vu la participation d’experts internationaux et éventuellement d’autres autorités de régulation amies mais aussi l’implication de l’ensemble des acteurs nationaux du secteur. 

Il s’inscrit d’une part dans le cadre de la réalisation du Plan Opérationnel du Bureau Régional Arabe et d’autre part, dans la matérialisation de la 4 phase du projet régional d’infrastructures de communication aux Comores (RCIP4) de la Banque Mondiale. « Cet atelier nous offrira l’occasion de mieux comprendre les enjeux de la libéralisation du secteur des TIC, l’importance de la réglementation pour améliorer la compétitivité et instaurer une concurrence loyale et saine », déclare Said Moumine Ahamada, le directeur général de l’ANRTIC.

Cet atelier a comme objectif de réfléchir comment renforcer la réglementation ou mieux son application mais aussi réglementer les fournisseurs des services et favoriser le dialogue de l’ensemble des acteurs du monde des TIC. Pendants ces deux jours, les acteurs du secteur vont discuter sur les outils de la concurrence, notamment l’interconnexion et le partage d’infrastructures mais aussi de la régulation.

« Favoriser l’accès au numérique pour tous dans notre pays sollicite le concours de tous et donc un partenariat et une coopération dynamique et une co-régulation. Cela suppose entre autres une politique sectorielle audacieuse, des dispositifs réglementaires innovants et souples, une régulation efficace », poursuit-il, avant d’affirmer que « l’accès au numérique est un levier, une stimulation de la croissance économique, une source d’amélioration du quotidien des citoyens et pour le progrès socio-éducatif ».

L’UIT salue les efforts des Comores pour libéraliser et reformer le secteur des TIC. « La réforme est un processus qui est long mais qui permet lorsqu’il est bien mené de favoriser l’accès au monde numérique pour tous et de permettre tous les citoyens de pouvoir bénéficier de l’accès à la société numérique », avance Nancy Sundberg pour l’UIT. « L’esprit de cet atelier est de servir de plateforme d’échange et de dialogue entre tous les acteurs du secteur et s’imprégner des connaissances des autres pays sur la libéralisation des TIC », ajoute-elle.

De son côté, le vice-président en charge des télécommunications reste convaincu que le secteur des TIC dans le pays fait preuve d’ingéniosité et d’amélioration continue. « Maintenant que le marché des télécommunication est ouvert à la concurrence, nous devons nous approprier de bonnes pratiques du marché et acquérir les instruments nécessaires à la consolidation et pérennisation de cet acquis », souligne Abdallah Said Sarouma, le vice-président en charge des télécommunications.

Ces rencontres de deux jours ont vu la participation de TIM Kelly pour la Banque Mondiale, Ahmed Khaouja pour le Maroc, Aljane Said pour la Tunisie, Cheikh Baye pour la Mauritanie, Laurent pour Madagascar, régulateur ARTEC.

Mohamed Youssouf/ LGDC 

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