L’Autorité Nationale de Régulation des TIC et l’Armée Nationale de Développement discutent sur un éventuel réaménagement du Tableau National des Fréquences (TANAF).
Chargée pour le compte de l’Etat comorien de la planification, de la gestion et du suivi du spectre des fréquences tant au civil que militaire, l’ANRTIC a jugé nécessaire de rencontrer en premier lieu les militaires pour essayer de discuter sur les changements à opérer. « Nous avons discuté avec 2 lieutenants qui s’occupent de la transmission à l’AND et on leur a montré la nécessité de se conformer au TANAF », poursuit-il.
A travers ces manœuvres, l’ANRTIC recherche une coopération avec l’armée étant une composante sur les échanges et l’état des lieux de l’usage de ses fréquences. « Nous sommes au courant des spectres d’usage de fréquence utilisés par l’armée et nous voulons réduire les bandes de l’armée et les aider aussi à en faire bon usage », avance Assaf Mohamed, avant d’ajouter que « je suis convaincu que les fréquences occupent une place importante au sein de l’armée et c’est pourquoi on veut les aider ».
Lors de cette rencontre, les deux parties ont pris conscience de l’importance de scinder l’attribution des fréquences civil et militaire du TANAF pour faire en sorte que les bandes de fréquences ne se rapprochent pas d’autant plus et la nécessité de mutualiser les compétences de l’AND et de l’ANRTIC pour ce qui est de l’attribution et du déploiement des fréquences. « C’est avec cette approche que nous pourrons protéger les pays et nos usagers », indique Assaf Mohamed. Un projet d’arrêté est en cours pour que tous matériels de radiocommunication soit d’abord agrée par l’ANRTIC.
Mohamed Youssouf (HZK-Presse)
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