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Toufeyli n’a pas été torturé mais ce petit garçon aime faire le buzz

Opinion libre: Le journaliste Toufeyli Maecha ne présente aucun signe de blessures après les quelques heures d’interrogatoire à la gendarmerie, contrairement à ce qui se dit. Une personne torturée va à l’hôpital ou dans une clinique. Toufé a repris sa vie en continuant à griller ses joins et à consommer ses THB avec ses copains. En toute tranquillité. Mais le jeune aime qu’on parle de lui comme un petit japonais. Qu’est ce qui s’est passé au juste ? Toufé se rend à la gendarmerie en début d’après-midi samedi 30 mars.

Dans un premier temps, il a informé les vigils qu’il avait un rendez-vous avec un agent de la Brigade routière. Il bouffe deux paquets de Palmal et a l‘air de vivre chez lui dans une caserne où à 17h, le temps est gris, tout le monde quitte les lieux. Toufé, lui, reste intact, les yeux tournés vers une zone sensible de la gendarmerie. De quoi à susciter la curiosité des maitres des lieux.

Un gendarme s’approche et lui demande : qu’est-ce que vous cherchez ici. «J’ai un rendez-vous avec un ami de la Brigade routière », répond-il au gendarme. « Il s’appelle qui », demande l’homme en treillis. Toufé est pris dans une panique, hésitant, puis hésitant.  » Non, de la Brigade routière, non écoutez, moi je suis venu chercher de l’information ». Le gendarme de la Brigade judiciaire formé en criminologie a compris que le jeune devrait avoir un problème avec lui.

« Entrez ici, et ne parle pas, tu es venu dans un lieu, tu ne sais pas qui tu cherches ? », lui dit le gendarme. « Tu veux me prendre pour un con », ajoute encore le gendarme. On a déshabillé Toufé, puis on lui a demandé d’enfiler une culotte. Le jeune journaliste pleurait comme un bébé de 3 ans qui n’a pas tété 10 jours, les larmes coulaient. Juste il avait peur d’être mis en détention. Car, il s’agit bien d’une forme d’espionnage, un délit sévèrement puni.

Dans cette histoire, on voit combien certains journalistes sont manipulés par des réseaux sans le savoir. Depuis 2018, le jeune Toufe avec d’autres camarades sont utilisés tantôt par le pouvoir tantôt par l’opposition. Il est devenu le nouveau Mchangama Oubeidi. Le jeune est utilisé sans le savoir. Cette fois, il était en service commandé, c’était l’opposition. C’est le ministre Kiki qui l’a libéré en espérant l’utiliser encore dans d’autres missions. Kiki l’avait bien utilisé pendant le référendum de 2018.

Chanfi Said, Ntsoudjini

Le journaliste Toufé, torturé à la gendarmerie

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2 commentaires sur Toufeyli n’a pas été torturé mais ce petit garçon aime faire le buzz

  1. Ce petit Chanfi veut-il se faire l’avocat du diable pour ne pas dire de la gestapo?
    C’est un minable ce type.
    Tout le monde sait comment nos gendarmes interogent les gens, ils frappent et frappent encore et encore.
    Si cela ne s’appelle pas de la torture alors l’auteur de cet article doit s’acheter un nouveau dictionnaire..
    Il fût une période où dès vôtre arrivé devant un gendarme comorien pour interrogatoires, on vous dit d’avouer avant qu’on vous frappe car de toute façon vous allez avouer.
    Voilà tout est dit.
    Il y a plusieurs façons de torturer une personne.

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