Aujourd’hui aux Comores, une seule radio arrive à tirer son épingle du jeu et donc à diffuser des informations qui irritent l’opposition. Cette posture inacceptable pour le pouvoir a valu à la radio les menaces, fermetures, amendes et toutes autres formes de pressions. Après Kiki qui avait ordonné la fermeture de la station, les délinquants envoyés pour gâter l’antenne, les propos du chef de l’Etat qui a accusé la ville de Mkazi, aujourd’hui le Cnpa entre en scène.
Cet organe sensé réguler les médias se trouve à la botte du régime parce que les mandats de ceux qui la composent sont arrivés à terme. Ils se cherchent raison pour laquelle, ils viennent, sur des motifs fallacieux, d’interdire les missions à caractère politique sur la Radio Kas. Comme tout le monde n’avait pas compris que la station est dans l’œil du cyclone. Sinon pourquoi se focaliser sur les missions politiques ? La raison ne se cacherait pas derrière Abdallah Agwa.
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