250 millions de nos francs comoriens. C’est le montant que le gouvernent d’Azali pourrait accorder à la compagnie aérienne Int’Air Iles pour la reprise de ses activités, notamment avec son A320. A cause de cet Airbus rappelons-le Int’Air Iles accuse un énorme déficit au point qu’elle peinait à faire face à ses charges. Comme l’a bien démontré son directeur général, Int’Air Iles paie 340 000 US$ par mois au bailleur de l’A320. Mais dans cette due mensuelle, 200 000 US$ ne sont pas consommées à cause de la non utilisation du nombre d’hure de vol prévues dans le contrat. Une perte colossale supportée uniquement par la compagnie.
Si Int’Air Ile a du mal à convaincre son bailleur pour l’acquisition (à nouveau) de l’Airbus, c’est qu’il y a surement des paiements en retard, corollairement à la non-utilisation des heures garanties. Par ricochet, la compagnie ne pouvait pas être à jour de ses paiements
Aujourd’hui, pour pouvoir se remettre sur pied, Int’Air Iles aurait demandé à l’Etat une enveloppe d’appui de 250 millions de nos francs. Cette demande ne pourrait être satisfaite qu’à moitié. Rappelons que quant à AB Aviation dont les activités sont suspendues depuis le début de l’année, elle n’attend que les autorisations de l’Anacm pour redécoller dans « seulement 4 jours » sans aide financière que ce soit. Le gouvernement qui a sommé l’Anacm de délivrer des dérogations sur le nombre de passagers et l’itinéraire jadis imposé à Int’Air Iles, peut faire autant pour un permis d’exploitation aérien provisoire à AB Aviation.
M.Djoumbé/Comores infos
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