[Tribune] Son dernier acte était de malmener ses mères et il l’a fait de la pire des manières: arrestations musclées, vieilles femmes gazées puis jetées comme des vulgaires voyous dans les sinistres Pick-up des miliciens drogués et armés. L’expérience nous a appris qu’alcool et armes fait désordre.
La diaspora est à remercier pour avoir fait sienne ce combat sacré de la lutte pour la liberté si chère à la démocratie.
Les milliers d’AGOI qui sont à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ont le devoir d’agir ensemble.
Je profite de cette solennelle occasion pour appeler les hauts gradés de l’armée à aider AZALI à partir, et à mettre fin à son orgueil démesuré. AZALI a simplement l’impression d’être investi par une mission divine et s’y engouffre croyant gagner en mourant comme en vivant.
Ironie du sort, le pays, première puissance du monde en « Colonels » va t-il sombrer sans qu’aucun colonel ne vole à son secours?
Loukman AZALI n’a t-il pas compris le danger qui menace sa famille et son avenir dans l’armée?
Et si à l’opposé de l’adage, derrière un mauvais homme, se cache une vilaine femme?
Comoriennes/Comoriens! toutes couches sociales vivantes, il est temps de dire NON à la dictature, à la peur de la répression aveugle et surtout il est temps de montrer notre supériorité numérique contre ce poignet d’oppresseurs qui ne représente pas 2% de la population active. C’est à eux d’avoir peur, citoyens!
Piétinons le mal et restaurons l’Etat de droit, point de départ des états généraux pour la deuxième république. Agissons tous et vite.
Messieurs de la Diaspora, nous attendons votre contribution des projets de l’après AZALI.
BEN ALI.
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