La confédération internationale des sages-femmes des pays d’Afrique Francophone s’est réunie depuis Samedi à Moroni, et ce durant quatre jours.
Le but de cette réunion est de régulariser, éduquer, associer les sages-femmes, mais elle devait permettre à celles-ci de donner un nouvel élan aux stratégies nationales sur la santé de la mère et de l’enfant.
De nombreuse femmes et nouveau-nés meurent suite à des complications durant la grossesse, l’accouchement ou la période post-natale.
Selon le vice-président comorien en charge de la santé « Fouad Mohadji », l’atelier de formation serait en adéquation avec le rapport 2014 sur l’état de la pratique des sages-femmes dans le monde publié à Prague lors du 30ème congrès triennal des sages-femmes. En effet, ce rapport a révélé que 87% des décès maternels et néonatals pourraient être évités si les services de sages-femmes sont disponibles, accessibles, adaptables et de qualités.
La confédération a rassemblé les membres des associations des sages-femmes des pays francophones tels que le Cameroun, Djibouti, Madagascar, Tunisie, Maroc et Pays-Bas.
La mortalité maternelle dans le monde.
Selon l’Institut National d’Études Démographiques, 289.000 femmes et 3 millions de nouveau-nés sont morts en 2013 dont 62% en Afrique subsaharienne soit 179.000 femmes.
800 femmes dans le monde meurent chaque jour durant leur grossesse ou lors de l’accouchement. La plupart de ces décès ont lieu dans les pays en développement.
La majorité de ces décès maternels sont provoqués par des hémorragies sévères, des infections pendant l’accouchement, par une hypertension artérielle durant la grossesse ,ou sont dus à des complications lors d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions.
Selon l’INED, dans 28% des cas, le décès maternel est lié en partie à des maladies préexistantes telles que le paludisme, le sida.
Dans les pays pauvres, seule une femme sur trois bénéficie des quatre visites médicales recommandées durant la grossesse.
Les obstacles aux soins médicaux de ces femmes sont principalement économiques et sociaux mais aussi culturels.
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