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Un bourrasque de purge s’abat sur l’opposition

Bien que ce ne soit que le début de ce qui ressemble a un festival de films, le régime fasciste d’Azali a déjà projeté 4 cinémas dont 3 coups montés risibles en moins d’un mois. On les appelle ainsi puisque à peine exécutés, aussitôt dans les minutes qui suivent un rafle de police entassent les leaders de l’opposition sur le long de la moto.

Résumons l’origine de cette situation charnière qui fait office de stratégie pour contrecarrer toute idée de soulèvement populaire. Si la stabilité et la longévité d’un régime reposent sur l’adhésion de la population, celui du pouvoiriste Azali en est complètement dépourvu. Des lèches bottes qui vont à la courbette nous diront que la mouvance présidentielle constitue une grande force politique. Que nenni : l’exemple la plus exaltante est le taux de participation de 21 % au référendum.

En effet, Sambi était non seulement le projecteur qui a placé Azali en orbite mais surtout la force stabilisatrice de son régime.
Et puisqu’Azali s’est débarrassé de lui pour se mettre à dos le peuple, la logique voudrait que son régime soit auteur compositeur de coups d’états fictifs dans le but d’ôter au peuple tous les moyens de se révolter. C’est ainsi que sous cette dictature, après les opposants, les dérives autoritaires n’épargnent plus les journalistes, ni les internautes et les écrivains. Qui ne sait pas se taire, ne s’étonne guerre que sa plume ait commis un crime puisque grâce à des coups d’états farfelus, Azali veut faire taire tout le monde dans sa quête d’instaurer un régime présidentiel fort.

Certes, dans les jours qui viennent Kiki va encore frapper pour qu’il puisse continuer de fanfaronner et prétendre avoir déjoué un putsch élaboré par l’opposition. Une manipulation curieusement étrange d’autant que l’ironie du sort a voulu que chaque coup fût d’un grand secours pour Azali à chaque fois que la grogne du peuple se faisait menaçante. Que dire de l’attentat imaginaire qui a visé Moustadrane mais dont le catalyseur était l’envoie d’une centaine de militaires qui ont bien accompli leur mission de bourrage des urnes ?
Peu importe qu’on puisse penser que le crime abominable commis au bureau de sanfil est ordonné par le parti juwa, cela a permis de détourner l’opinion public et d’ébranler la colère du peuple au lendemain d’un referendum mouvementé. Quoi de plus stupéfiant que de s’en convaincre que l’opposition ne sait rien faire que de diriger des coups d’états en contresens puisqu’ils ont tous produits le même effet inverse ?pourquoi a chaque tour du jeu c’est l’opposition qui porte le chapeau alors que c’est le pouvoir qui profite toujours du crime ?

Apres avoir épuisé tous les abus de droit, Azali ne peut pas se satisfaire de s’en prendre aux journalistes. Regardez comment sagace t-il à chaque fois que la communauté internationale lui rappelle à l’ordre ? Pas un jour qui se passe sans qu’azali ne s’inspire d’Erdogan dont leur ambition commune est le pouvoir absolu. La chasse aux opposants qui bat son plein, la sunnisation de la constitution, les décrets- lois qui permettent a azali de disposer d’une super- présidence ont contribué a l’instauration d’un climat de terreur qui inquiète au plus haut niveau la communauté internationale.

En fin, si Erdogan a demandé aux occidentaux de se mêler de leurs affaires, Azali a invité la communauté internationale d’aller voir ailleurs. La similitude est frappante lorsque la confrérie de Gulen qui a porté Erdogan au pouvoir est estampillée organisation terroriste tandis que pour le juwa, le pouvoir autoritaire d’Azali n’a qu’une seule idée en tête : Apres l’avoir traité de boko haram 02 jours plus tôt, il a fallu couper la main d’un gendarme puis coller cette crime a cette parti afin de pouvoir l’abolir du paysage politique dans les jours qui viennent.
Bien évidemment, la solution est radicale mais puisque l’idéale est d’instaurer une hyper présidence sans contre pouvoir, tous les moyens ne sont- ils pas bons pour qu’Azali puisse parvenir a ses fin ?

Par Cap Patrie

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3 commentaires sur Un bourrasque de purge s’abat sur l’opposition

  1. un bon joueur est celui qui se bat quand ça devient difficile et non pas celui qui se retire de la compétition dès que le match semble difficile à gagner. c’est dans les situations les plus difficiles qu’on connait les vrais combattants,les vrais compatriotes.Ensemble contre la dictature et l’injustice.

  2. Azali peut faire tout ce qu’il veut pour parcevir à ses fins , mais il ne doit pas oublier qu’il n’est pas invincible , et qu’il faut beaucoup vivre pour durer au pouvoir , l’avenir nous le dira.

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