Un bras de fer à géométrie variable entre Paris et Moroni

UN BRAS DE FER A GEOMETRIE VARIABLE ENTRE PARIS ET MORONI POUR LES RECONDUITES DES CLANDESTINS VERS LES COMORES.

Avant d’hier il y a eu un communiqué officiel entre Paris et Moroni qui mettait un terme aux tensions diplomatiques entre les deux pays au sujet des clandestins comoriens à Mayotte , Aucun président comorien n a pas réussi pour le moment à supprimer le visa BALLADUR qui cause beaucoup de morts en mer du coté comorien , mais qui confirme la séparation de Mayotte des autres iles de de l’archipel des Comores.

Cette tension diplomatique qui a duré six mois est de courte durée car elle est perçue par des analystes aguerris comme un combat à géométrie variable selon le président comorien qui est au pouvoir à Moroni ,à titre de rappel au temps de SAMBI la tension a duré un mois et aujourd’hui sous AZALI qui a voulu montrer les muscles ou faire croire aux crédules qu ‘il est dur comme un roc , pour faire durer la tension a six mois du fait que le rapport de force entre les deux pays est inégal pour les principales raisons suivantes à savoir : d’abord du coté français au niveau de l’ONU la France membre permanent du conseil de sécurité dispose d’un droit de vote pour faire échouer toute résolution à son encontre , ensuite au niveau de l UE , deuxième économie de la zone euro la France peut multiplier les obstacles pour bloquer des aides financières de l’UE pour les Comores , enfin sur Mayotte la France peut compter sur une population mahoraise francophile et non francophone comme les autres iles sœurs mais aussi les démagogues mahorais tout bord comme l’actuel député Mansour Kamardine qui instrumentalise l’immigration clandestine comme son fond de commerce pour remobiliser les mahorais anti-comoriens notoires au détriment des vrais problèmes comme chomage de masse qui ronge la jeunesse mahoraise.

Pour le moment les mahorais se disent heureux d appartenir à la France non pas par l’assimilation des valeurs gréco-romaine , ni du fondement de la culture française et de la République , mais tirent leur épingle du jeu par les subventions versées par la France pour développer la surconsommation et non du vrai développement endogène de leur ile et assurent les Mahorais d’ un non retour d’un giron naturel en plein sous-développement chronique et en mal de gouvernance depuis plus de quarante ans de décolonisation , Du coté des autorités comoriennes , le manque d’une position claire et consensuelle entre majorité présidentielle et opposition sur la question du visa BALLADUR renforce l’arrogance et la condescendance des autorités françaises envers Moroni ,et permet aux élus mahorais de pavoiser à grand fracas dans les rues de MAMOUDZOU qu’ils ont gagné car les expulsions vont reprendre ; cette tension semestrielle est perçue par Paris comme une sorte d’humeur intempestif périodique.

Pour ce bras de fer à géométrie variable Paris sort gagnant sur tous les points à l’exemple du maintien du visa BALLADUR et ,les rétombées économiques des frais de visa pour aller sur un territoire comorien ; le drame humain causé par ce visa , la France n’en a cure , Dans ce genre de dénouement il y a eu des dessous de table donnés aux autorités comoriennes de manière officieuse mais les comoriens lambda ne le sauront jamais et enfin la France va faire du saupoudrage comme d’habitude sous forme de formation bancale pour les jeunes comoriens ou des coopérations sanitaires entre les deux pays , une manière de faire passer la pommade à des autorités comoriennes en manque de vision claire sur la souveraineté nationale.

Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY