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Un collectif d’avocats pour le rétablissement de l’Etat de droit aux Comores s’est constitué

Soucieux du bafouement incessant des droits fondamentaux depuis le référendum constitutionnel de 2018, un collectif d’avocats pour le rétablissement de l’Etat de droit aux Comores s’est constitué pour dénoncer les violations graves des droits de l’homme en Union des Comores.

Il est composé de 5 avocats : Me Moudjahidi Abdoulbastoi (Barreau de Moroni), Me Enchouroi Kari (Barreau de Lyon), Me Mihidoir Ali (Barreau de Saint-Denis de La Reunion), Me Saïd Mohamed Saïd Hassane (Barreau de Paris) et Me Ben Ali Ahmed (Barreau de Saint-Pierre de La Réunion).
Ce collectif qui a pour objectif de porter devant les juridictions, aussi bien nationales qu’internationales, les violations graves de droits individuels et des libertés publiques à l’endroit de la population comorienne par le régime actuel ont déjà menées plusieurs actions dont l’action phare est celle portée devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui a son siège à Banjul (Gambie), c’est ce qu’a fait savoir Me Moudjahid Abdoulbastoi dans une rencontre tenu aujourd’hui pour présenter au public comorien.
Si notre conférencier qui est d’ailleurs connu par ses interventions juridiques qui dérangent souvent l’exécutif affirme avoir été menacé à plusieurs reprises, il n’a pas manqué d’illustrer avec exemple à l’appui la situation qui prévaut l’archipel en commençant par le décision  » inconstitutionnelle  » du 12 avril, date du transfert des compétences de la cour constitutionnelle à la cour suprême par Azali Assoumani,  » le droit est muselé dans notre pays. Nous ne pouvons pas rester indifférent de ce qui se passe. Avocat que nous sommes, nos armes sont le droit. C’est pour cela que nous avons agi. Nous espérons que le gouvernement viendra prendre part dans l’audience une fois que nous serons convoqués » devait il expliqué.

les tortures, le droit de manifester, les emprisonnements par la cour de sûreté de l’Etat qui est elle-même inconstitutionnelle, le no respect du durée de la garde à vue,… feront partie des éléments dont ce collectif tentera de dénoncer au près de ces juridictions.

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