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Un mahorais de 31 ans condamné pour avoir séquestré et violenté une femme

France: ​Rennes. Séquestrée et rouée de coups par un inconnu
Un homme de 31 ans a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir séquestré et violenté une femme, dans la nuit du 9 au 10 juillet 2017.
Le 9 juillet 2017, en fin de soirée, la route d’une Rennaise croise par hasard celle d’un homme, à Rennes. Âgé de 31 ans, originaire de Mayotte, il s’est mêlé à un groupe de SDF qui boivent de la vodka et que connaît la passante. Une altercation éclate et l’homme propose à la femme de se rendre dans sa voiture.
Les deux passagers, fortement alcoolisés, continuent de boire et de consommer des stupéfiants. La passagère indique le trajet menant vers chez elle de manière confuse. Le chauffeur s’énerve, encastre sa voiture dans des plots situés sur le bord de la route et prend la direction de la rocade, vers son domicile.
Alors que sa passagère lui intime l’ordre de s’arrêter, le conducteur poursuit sa route. La victime est retrouvée le lendemain, au petit matin, réfugiée dans une agence bancaire de Montauban-de-Bretagne, le visage tuméfié et portant de nombreux hématomes sur tout le corps. À l’issue d’un examen médical, une incapacité de travail de dix jours est prononcée.

« J’ai fait semblant d’être morte »
L’homme comparaissait mercredi 12 juillet 2017 devant le tribunal correctionnel de Rennes pour séquestration et violences. « À aucun moment je n’ai empêché Madame de sortir », martèle le prévenu tout au long de l’audience.
Quand son véhicule est tombé en panne, il a alors extrait de force la victime de la voiture, la traînant sur plusieurs mètres dans un champ de maïs en la rouant de coups. « Il a essayé de m’étrangler à deux reprises avec des gants noirs. J’ai cru que j’allais mourir. Alors j’ai fait semblant d’être morte », explique la victime qui s’est constituée partie civile à l’audience

« Une peine sévère mais compréhensible »
Le parquet requiert trois ans de prison ferme. Le tribunal inflige finalement une peine de quatre ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Le prévenu devra également verser 3 000 € à la victime au titre du préjudice physique subi.
« Une peine sévère mais compréhensible au vu du comportement de mon client lors de l’audience et de son casier », réagit l’avocat de la défense Me Lemoine.
Le casier judiciaire du prévenu portait en effet 15 mentions dont la plupart pour faits de violences. 

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